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États-Unis : après l’avortement, la pilule abortive elle aussi menacée

Depuis l’annulation, vendredi 24 juin, du droit à l’avortement aux États-Unis, il est encore une chose à laquelle les démocrates s’aggripent : la pilule abortive. Bénéficiant d’une exception juridique, ce moyen d’avortement médicamenteux est lui aussi menacé par les conservateurs.

Désormais que la Cour suprême des États-Unis a annulé le droit à l’avortement au niveau fédéral depuis le 24 juin, et que les États conservateurs se sont rués sur l’ouverture pour l’interdire sur leur territoire, voilà que le nouveau combat qui divise les Américains porte sur les pilules abortives. Les gouverneurs et groupes d’intérêts conservateurs prévoient déjà de mener la croisade devant les tribunaux pour tenter de faire interdire cette méthode, qui permet d’avorter jusqu’à dix semaines de grossesse.

Impuissant à maintenir l’arrêt Roe v. Wade, le président Joe Bien a appelé les responsables sanitaires à diffuser massivement la pilule abortive et assuré faire « tout ce qui est en [son] pouvoir » pour garantir ce droit aux femmes qui vivent là où la contraception n’est plus permise.

Diffusion postale bientôt interdite ?

Depuis vendredi 24 juin, la crainte de voir interdite la pilule abortive a fait exploser sa demande aux États-Unis, créant l’effet pervers d’une augmentation de son prix. Car en plus d’être la solution pour plus de la moitié des avortements aux États-Unis, la pilule abortive représente désormais la seule solution pour des millions d’américaines.

Interrogée par l’AFP, la médecin néerlandaise Rebecca Gomperts estime que la situation n’est pourtant pas si désespérée. Selon elle, même si leur utilisation venait à être interdite dans certains États conservateurs, il serait...

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