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États-Unis : Facebook a fourni des données permettant de poursuivre une femme ayant eu recours à un avortement

Le cas de Celeste et Jessica Burgess inquiète sur la confidentialité des messages échangés via le réseau social.

Une première qui fait froid dans le dos. Au Nebraska, aux États-Unis, une femme est poursuivie en justice pour avoir pratiqué un avortement illégal, après que les autorités ont découvert des messages évoquant une grossesse dans des discussions privées sur Facebook Messenger, a relayé mercredi 10 août le site « Bloomberg ».

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Les messages ont été donnés aux enquêteurs par Meta, la compagnie mère de Facebook. Ils en avaient fait la demande en juin dernier, dans le cadre d’une enquête visant à déterminer si Jessica Burgess avait enterré un nourrisson mort-né.

Les messages auraient été découverts par hasard

Elle a été ensuite accusée d’avoir aidé Celeste, sa fille de 17 ans, à obtenir une pilule abortive, sur la base des messages Facebook auxquels les enquêteurs ont eu accès. L’adolescente était alors enceinte de plus de 20 semaines, ce qui en fait une IVG illégale dans cet État. Les deux femmes sont donc désormais poursuivies dans ce cadre.

Interrogé sur le sujet, « Meta » assure que les demandes des autorités n’avaient au départ rien à voir avec un avortement. « Les autorités ont demandé à avoir accès à ces messages dans le cadre d’une enquête pour la dissimulation du corps d’un bébé mort-né, qui aurait été brûlé puis enterré, pas pour statuer sur le cas d’un avortement illégal », a détaillé un porte-parole...

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