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À l’Assemblée, Aurore Bergé a mis le feu aux poudres au sujet des violences conjugales

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POLITIQUE - C’est ce qu’on appelle mettre les pieds dans le plat. Lors des questions au gouvernement ce mardi 4 octobre à l’Assemblée nationale, la présidente du groupe Renaissance, Aurore Bergé a placé son intervention sous le signe des violences faites aux femmes. Avec, pour toile de fond, l’affaire Quatennens qui ne cesse d’embarrasser la France insoumise.

« Pour Méline, tout a commencé par ce qu'elle appelle une petite gifle », a démarré l’élue des Yvelines, en citant des témoignages de femmes battues par leurs conjoints résonnant étrangement avec les faits évoqués par le député du Nord. « Alors moi je le dis aux femmes, dès que vous recevez une gifle, allez porter plainte », a continué Aurore Bergé.

« Depuis plusieurs semaines, on loue la vertu de celui qui reconnaît des violences conjugales », a poursuivi Aurore Bergé, en faisant cette fois directement référence à Adrien Quatennens, défendu à plusieurs par de hauts cadres de la France insoumise, à commencer par leur ancien candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon.

« Je suis navrée que vous vous reconnaissiez si bien »

« Depuis plusieurs semaines, on entend ceux qui parlent de leur affection pour un homme qui frappe sa femme. Depuis plusieurs semaines, on fait fi des règles élémentaires de l’État de droit », a insisté la députée des Yvelines, ciblant directement les responsables insoumis.

Une question qui a déclenché une salve d’applaudissements dans les rangs macronistes, et une bronca sur les bancs insoumis. « Je suis navrée que vous vous reconnaissiez si bien dans les propos que j’ai exprimés », a répondu Aurore Bergé, alors que son intervention provoquait une avalanche de réactions indignées sur les bancs mélenchonistes.

« Oui nous devons faire mieux, ça commence par nos attitudes, ça commence par les mots que nous employons, par le fait de respecter les victimes », a conclu Aurore Bergé, dans un brouhaha comme l’Assemblée nationale sait en produire. Une polémique qui s’est poursuivie sur les réseaux sociaux, de nombreuses élues de gauche dénonçant une « instrumentalisation » de la part de la macroniste, comme le montrent les tweets ci-dessous.

À noter qu’il n’y a pas que les insoumis qui ont été indignés par les propos tenus par la présidente du groupe Renaissance. Durant l’intervention, la députée écologiste Sandrine Rousseau s’est levée en faisant le signe du triangle inversé en signe de protestation. Un symbole féministe hérité des luttes en faveur de la légalisation de l’IVG dans les années 70.

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