À Noël, les jouets coûteront "plus cher", prévient Michel-Édouard Leclerc

A client looks at dolls in a toys store in Paris on December 16, 2019. (Photo by Aurore MESENGE / AFP)

Le président du comité stratégique des centres E.Leclerc était invité sur BFMTV dimanche soir.

NOËL - « Tout va coûter plus cher » lors des fêtes de fin d’année avec l’inflation : invité sur BFMTV ce dimanche 2 octobre, Michel-Édouard Leclerc préfère prévenir les Français alors que Noël approche.

Si tout va coûter plus cher selon le président du comité stratégique des centres E.Leclerc, « par contre, c’est le rôle du commerçant, on n’est pas obligé de tout répercuter », explique-t-il .« Il y a des tas de produits où on ne va pas prendre nos marges. (...) Je vous assure que notre intérêt à nous, c’est quand même que la croissance des ventes soit là, et tant pis si on gagne pas d’argent. Donc on va compenser un certain nombre de hausses, sur des chocolats, sur des confiseries, on va les compenser en ne prenant pas de marges à Noël parce qu’on ne veut pas perdre nos clients en janvier. »

Michel-Édouard Leclerc reconnaît toutefois que « ça coûtera plus cher d’offrir des jouets à ses enfants, (à cause notamment des) coûts de transports ».

« Dans les Vosges, il y a la filière française de jouets qui est sympa, mais vous savez bien que 80 %, ce sont des grandes marques internationales avec des licences (qui) coûtent beaucoup plus cher », continue-t-il.

« Les consommateurs vont faire des arbitrages »

Selon lui, à Noël, « les consommateurs vont faire des arbitrages. Ils vont peut-être manger des pâtes premier prix et du vin de pays pour pouvoir offrir à leurs enfants quand même un beau jouet ».

Selon le cabinet NPD, les consommateurs seront plus attentifs à leurs achats de jouets pour Noël, en raison de l’inflation et du contexte économique « compliqué », sans pour autant renoncer à faire plaisir.

« Malgré un contexte macroéconomique compliqué, Noël aura bien lieu, mais les consommateurs quel que soit leur âge seront à l’affût de bonnes affaires et d’offres promotionnelles, et sans doute encore plus précis dans leurs arbitrages budgétaires », estime Frédérique Tutt, analyste monde pour NPD, citée dans un communiqué fin septembre.

« Impossible de savoir s’il y aura de la neige, mais il y aura toujours des jouets sous le sapin de Noël ! Même dans les années les plus difficiles, en remontant jusqu’à 2008, le marché n’a jamais connu de recul en deçà de la barre des -6 % au quatrième trimestre. De quoi rassurer quelque peu les acteurs du marché », estime-t-elle.

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