À Orléans, la dernière danse d'Aulas
Après 36 ans de bons et loyaux services, Jean-Michel Aulas avait un dernier rendez-vous coché dans son agenda de président déchu : une finale de Coupe de France féminine au stade de la Source. Véritable star des tribunes, l'ancien boss de l'OL a vécu une soirée entre émotions, hommages et passation de pouvoir.
Le stade de la Source d’Orléans est fait de promiscuité, de passages entre les sièges où s’élèvent les « pardon » avant des « excusez-moi » quasi obligatoires pour qui souhaite se mouvoir. En cet après-midi de finale de Coupe de France, tout le monde était logé à la même enseigne : des internationales encore blessées, mais bien présentes à Orléans pour encourager leurs équipes, aux supporters lambda ayant dépensé les 30 euros nécessaires pour s’offrir une place dans cette tribune latérale aux allures de VIP. Mais si tout ce beau monde se presse dans les allées, c’est parce qu’en plus de vouloir prendre la pose avec Griedge Mbock, Melvine Malard, Marie-Antoinette Katoto ou Kadidiatou Diani, il y a un homme qui attire toutes les attentions. Quelques rangs en dessous de la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, elle aussi du voyage dans cette petite enceinte aux 7 500 places, se trouve un certain Jean-Michel Aulas.
Bain de foule, lunette de soleil et larmes
Celui qui officiellement n’est plus que le président d’honneur de l’OL, après avoir été gentiment évincé de son rôle de dirigeant dans un communiqué paru le 5 mai dernier, a toujours des allures de boss du club rhodanien. Même s’il a délaissé son costume siglé « OL » pour une broche rouge et bleu bien plus sobre. D’ailleurs, les supporters semblent eux aussi avoir oublié cette décision récente de John Textor et interpellent le désormais ex-dirigeant lyonnais par des « Monsieur le Président, Monsieur le Président » avant de quémander un selfie. Quelques sièges plus haut, Michelle Kang, future propriétaire de l’équipe féminine et pour l’instant propriétaire du Washington Spirit en D1 féminine américaine, observe ce va-et-vient incessant d’adorateurs de son prédécesseur derrière ses lunettes de soleil. Il faut dire que si la FFF s’était sans doute plantée sur le choix du stade accueillant cette finale de Coupe de France féminine, la météo a répondu présente.…
Tous propos recueillis par AC, sauf mentions.
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