À peine rapatriée de Syrie, Émilie König placée en détention provisoire

Rapatriée de Syrie avec 15 autres femmes et 35 mineurs, la djihadiste Émilie König a immédiatement été mise en examen mardi 5 juillet. Son avocat a précisé qu’elle avait « l’intention de coopérer pleinement avec la justice française ».

Elle fait partie des 16 mères et 35 mineurs rapatriés des camps syriens par la France ce mardi 5 juillet. Émilie König, djihadiste soupçonnée d’avoir recruté des membres pour le compte de l’État islamique et d’avoir appelé à commettre des attaques en Occident, a été mise en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et placée en détention provisoire dès son arrivée sur le territoire français.

Âgée de 37 ans, cette Bretonne a été l’une des premières Françaises à grossir les rangs de Daesh en 2012. Régulièrement mise en scène dans des vidéos de propagande, la jeune femme était placée sur la liste noire des combattants les plus dangereux de l’ONU. Ses cinq enfants, dont trois nés en Syrie, avaient été rapatriés en France début 2021.

La jeune femme consciente « d’avoir causé beaucoup de souffrances »

Dans le box, face à la juge des libertés et de la détention, Émilie König s’est dit « très fatiguée » et a développé sa volonté de retrouver une « vie de femme ». La magistrate lui a signifié son placement en détention provisoire tandis que les investigations allaient se poursuivre « pour retracer son parcours ».

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« Elle a l’intention de coopérer pleinement avec la justice française », a assuré à l’AFP son avocat Emmanuel Daoud, expliquant que la jeune femme « est rentrée pour...

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