À Roland-Garros, comment la FFT protège ses athlètes du cyberharcèlement

Lutter contre le cyberharcèlement que subissent les athlètes, c’est la promesse de Roland-Garros pour cette quinzaine 2023. Pour y parvenir, la Fédération française de tennis (FFT) s’est associée à l’application Bodyguard.

C’est une première en matière de lutte contre le cyberharcèlement dans le milieu sportif. Amélie Mauresmo, directrice de Roland-Garros, avait affirmé le 21 avril dernier, la mise en place d’un nouveau dispositif pour lutter contre ce fléau. Consciente de ce que les athlètes peuvent subir après un match ou une compétition, la Fédération française de tennis s’est finalement associée à l’application française Bodyguard pour protéger les joueurs et les joueuses de Roland-Garros du harcèlement en ligne.

Une application dotée d’une intelligence artificielle qui permet de filtrer les commentaires haineux sur leurs réseaux sociaux.

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Comment ça marche ?

En flashant un QR code, les joueur·ses peuvent donner accès à leurs réseaux sociaux à Bodyguard qui se charge ensuite de supprimer les commentaires haineux les concernant.

« Quand un utilisateur écrit un commentaire, on le nettoie en temps réel et on détecte les mots problématiques, tout en analysant le contexte », a confié Yann Guérin, le directeur de la branche sport de la société française, à Franceinfo. L’application est régulièrement mise à jour par des linguistes pour que les fautes d’orthographe, émojis, ou autres significations injurieuses soient prises en compte par l’application.

Dans ses conditions d’utilisation, l’application...

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