Avant de se faire prendre en flagrant délit de tricherie et de faire vœu d’électrification totale pour se racheter une virginité, Volkswagen a été l’un des grands promoteurs du diesel. Au point d’un jour imaginer qu’il existait un marché pour une sorte de Golf GTI, en version économique. C’est un peu comme cela qu’on peut décrire la VW Golf GTD, lancée en 1982. Esthétiquement, c’était à s’y méprendre. Élargisseurs d’ailes, calandre à quatre phares, volant sport et pommeau de vitesse en forme de balle de golf, toute la tenue sportive y était. Et même les réglages du châssis étaient proches de ceux de la GTI. Mais bien sûr, le badge était différent. Le GTD annonçait la couleur : sous le capot, il y avait un moteur diesel.

Ancêtre du TDI

Mieux qu’un diesel, il s’agissait d’un des premiers moteurs turbodiesel à équiper une voiture de cette catégorie. Il permettait au bloc 1.6 litre de développer 70 ch (au lieu des 54 ch de la simple Golf diesel). Une puissance encore assez éloignée des 112 ch de la Golf GTI de cette époque, mais la GTD compensait avec son couple de 133 Nm, qui ne cédait que 20 Nm à la GTI, mais qui envoyait le tout à seulement 1.500 tr/min. Bref, sans être d’une rapidité foudroyante, la VW Golf GTD avait tout de même de quoi offrir un certain plaisir de conduite. Clairement, c’était les prémices de la recette des moteurs TDI, à qui VW doit des décennies de succès et… sa disgrâce.

Impeccable

C’est donc une VW Golf GTD que nous avons trouvée sur le site international d’enchères automobiles Lire la suite sur Autoplus