Échantillons beauté : les commerçants ne peuvent plus en distribuer depuis le 1er juillet

Une loi mise en application le 1er juillet interdit aux commerçants de donner des échantillons, sans qu'il l'ait demandé au préalable. Cette démarche permet de lutter contre le dérèglement climatique.

Des échantillons ne seront plus systématiquement distribués lors de vos passages chez Sephora, Marionnaud, Nocibé… « Au plus tard le 1er juillet 2022, il est interdit de fournir à un consommateur, sans demande de sa part, un échantillon de produit dans le cadre d’une démarche commerciale », peut-on lire dans le texte de la loi n°2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets. À moins que la demande ne soit faite à la caisse par un client, des mini-flacons de parfum ou des petits sachets de crème ne peuvent plus être donnés spontanément par les employés de la boutique. Du côté de la presse, les échantillons collés sur des pages de publicité ne sont quant à eux pas proscrits.

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De la difficulté de recycler des produits mini

Si les échantillons permettent de tester des produits avant de les acheter en « full-size » –75% des 20 000 personnes interrogées dans le cadre d’une étude de la plateforme Odore ont acheté ou se sont dîtes susceptibles d’acheter des produits testés en miniature—, ils représentent surtout un désastre écologique. En plus d’être encore produits en plastique pour beaucoup, ces emballages mini sont aussi difficiles à recycler. Ils « n’entrent pas dans les machines [des entreprises de recyclage] et dans leurs bandes transporteuses », comme...

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