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Édouard Philippe dédramatise son alopécie : « C’est une histoire de poils, ce n’est pas grave ! »

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SANTÉ - « Voilà ce qui m’arrive. » Ce jeudi 2 février sur BFMTV, l’ancien Premier ministre Édouard Philippe a évoqué sans tabou et même avec le sourire son alopécie, une maladie auto-immune dont il a parlé pour la première fois en 2022 après les nombreuses interrogations au sujet du blanchissement de sa barbe.

Interrogé par le journaliste Bruce Toussaint, le maire du Havre a tout simplement retiré ses lunettes rondes et touché ses arcades sourcilières dépourvues de poils. « J’ai perdu mes sourcils et je crois qu’ils ne reviendront plus. Ma barbe est devenue blanche et elle tombe un peu. Mes cheveux tombent aussi. La moustache est partie, je ne sais pas si elle reviendra, ça m’étonnerait. Je suis atteint de ce que l’on appelle l’alopécie », a-t-il développé.

« C’est utile de dire qu’une alopécie peut se déclencher très jeune ou très vieux. C’est une perte de la pilosité », a-t-il expliqué. « Ce n’est douloureux, ni dangereux, ni contagieux, ni grave. J’en souffre à 52 ans, à mon âge perdre ses cheveux, ce n’est pas grave. J’ai de la chance », estime-t-il, en citant le cas d’une adolescente de 15 ans pour qui le quotidien et l’acceptation de soi seraient beaucoup plus compliqués.

Édouard Philippe « ambitieux » pour le pays

Édouard Philippe affirme ne pas savoir quelle est la cause de cette maladie. « [Les médecins] m’ont dit que ça pouvait être le stress. Peut-être, est-ce que j’ai une vie stressante ? Oui je vous le confirme ! (...) Mais ça aurait pu arriver si je n’avais pas été Premier ministre », souligne-t-il.

S’il évoque l’alopécie sans crainte, celui qui est aussi président du parti Horizons reconnaît qu’il aurait préféré que « ce ne soit pas un sujet ». « Je pense que les Français peuvent être curieux de ce qui arrive, interrogatifs. J’en parle en toute transparence mais je ne vais pas passer mon temps à parler de non plus. Encore une fois c’est une histoire de poils, ce n’est pas grave ! », ajoute-t-il.

L’édile qui joue sa partition pour 2027 a par ailleurs évacué les rumeurs sur une maladie potentiellement plus grave qu’il souhaiterait cacher, comme Georges Pompidou en son temps. « Vous trouverez toujours des gens un peu misérables pour dire que derrière ça, il doit y avoir quelque chose d’un peu plus sérieux : c’est la vie », se résigne-t-il, avant de dédramatiser une nouvelle fois : « Il y a des gens qui vivent des trucs beaucoup plus difficiles en France. Voilà, j’ai les sourcils qui sont tombés. »

Et de rassurer sur le fait que sa condition ne l’empêche absolument pas de penser grand et d’être « extrêmement ambitieux pour ma ville et pour mon pays », son mot-clé. « Je pense que notre pays a besoin d’ambition. La France doute d’elle-même, nos concitoyens doutent de notre capacité collective à être à la hauteur des enjeux. Cela donne un pays pessimiste alors que la France est formidable. Je trouve que c’est autrement plus sérieux que mes poils. »

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