Élisabeth Borne ne se soumettra pas à un vote de confiance à l'Assemblée

La Première ministre, qui vient d’annoncer la composition de son nouveau gouvernement, doit s’exprimer mercredi devant le Sénat et l’Assemblée.

La Première ministre Élisabeth Borne « ne sollicitera pas la confiance des parlementaires » lors de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée et au Sénat, a annoncé lundi le nouveau porte-parole du gouvernement, Olivier Véran.

« Nous ne sommes pas certains que les conditions de cette confiance auraient été réunies. Nous travaillerons texte par texte » pour construire des majorités, a-t-il précisé à l’issue du premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement Borne.

« La confiance ne se décrète pas a priori, elle se construit patiemment texte après texte », a lancé Olivier Véran, qui a estimé que la main était « tendue avec bienveillance » aux parlementaires des oppositions.

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L’opposition veut faire « venir de force » la Première ministre

Sans majorité absolue, le gouvernement d’Élisabeth Borne se voit contraint de chercher des majorités au cas par cas. Si les propositions « correspondent au projet politique qui est le nôtre, nous les accompagnerons », a-t-il poursuivi. Une décision qui ne passe pas du côté du groupe La France insoumise (LFI), qui a dit vouloir déposer une motion de censure dès mercredi, ce qui nécessite un dixième des parlementaires.

Elle doit ensuite être adoptée à la majorité absolue pour renverser effectivement le gouvernement. « On ne maltraite pas la démocratie...

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