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« Quelle époque ! » : la charge de Philippe Besson, un proche de Macron, sur les retraites

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Capture d’écran France 2

TÉLÉVISION - Invité sur le plateau de Quelle époque ! sur France 2 samedi 4 février, Philippe Besson n’a pas épargné Emmanuel Macron sur la réforme des retraites, qui cristallise actuellement les tensions dans le pays, lui qui est pourtant un proche du président de la République.

« Je pense que cette réforme, c’est vraiment la mauvaise réforme au mauvais moment. Et si j’étais même cruel, je dirais que c’est la pire réforme au pire moment », lance ainsi l’écrivain, qui vient de sortir Ceci n’est pas un fait divers aux éditions Julliard (voir l’extrait vidéo plus bas).

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« Alors je sais qu’il n’y a jamais de bon moment pour faire une réforme des retraites, mais enfin là quand même, on sort de deux ans et demi de Covid, il y a la guerre en Europe depuis un an, il y a 6 % d’inflation, les gens n’arrivent pas à finir leurs fins de mois », énumère-t-il ensuite, avant d’enchaîner : « on nous a expliqué aussi grosso modo que peut-être on allait avoir des coupures d’électricité et de chauffage cet hiver, par ailleurs le dérèglement climatique va tous nous faire mourir dans les vingt minutes et donc on nous dit : ’tiens j’ai une idée géniale, je vais passer la retraite à 64 ans’. Franchement ! C’est quand même un problème d’opportunité, c’est totalement débile… »

« Philippe, vous l’avez dit à votre ami ? »

« Philippe, vous l’avez dit à votre ami ? », lui demande-t-on alors sur le plateau, une référence à Emmanuel Macron.

« C’est pas un scoop que je peux parler et n’avoir strictement aucune influence », répond Philippe Besson.

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« Il vous répond quoi ? », insiste Léa Salamé.

« Je pense qu’il est toujours très déterminé à aller jusqu’au bout. Je pense qu’il est convaincu de ça », conclut l’écrivain.

Auteur d’une vingtaine de romans, dont un, très élogieux, sur Emmanuel Macron, Philippe Besson avait été nommé consul de France à Los Angeles en août 2018. Mais en mars 2019, le Conseil d’État avait annulé le décret sous le motif que la procédure de nomination avait « méconnu les principes d’égalité », faisant renoncer le président de la République à cette nomination, au centre d’une vive polémique de favoritisme.

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