En France, les épreuves de spécialité du baccalauréat déplacées de mars à juin dès 2024

© Bertrand Guay, AFP

Le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal a annoncé, dimanche, que les épreuves de spécialité du baccalauréat se dérouleraient dès 2024 en juin, et non plus en mars comme lors de l'année scolaire écoulée. L'exécutif revient sur une mesure de la réforme engagée par Jean-Michel Blanquer.

Emmanuel Macron avait déjà partiellement levé le voile sur les intentions de l'exécutif dans son interview au Point cette semaine. En jugeant que les épreuves du baccalauréat, qui ont démarré pour la première fois en 2023 dès le mois de mars, ne peuvent pas se tenir "si tôt dans l'année", le chef de l'État – qui a décidé de faire de l'école son "domaine réservé" – sonnait le glas du calendrier du bac Blanquer.

L'exécutif a donc tranché : les épreuves de spécialité du baccalauréat se tiendront en juin dès l'année scolaire 2023-2024, et non plus en mars. Un arbitrage réalisé par Emmanuel Macron, a précisé une source proche du dossier.

"Nous avons décidé avec le président de la République et la Première ministre que les épreuves de spécialité seraient décalées à compter de cette année, de mars à juin", a confirmé sur TF1, dimanche 27 août, le nouveau ministre de l'Éducation, Gabriel Attal.

"Il y a eu des avancées avec la réforme du bac, mais il faut être pragmatique et regarder ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas", a résumé Gabriel Attal. "Il n'y aura pas de modification massive du calendrier Parcoursup", a-t-il en outre précisé.

Un baccalauréat critiqué

Avec AFP


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