Aux États-Unis, l’avenir de la pilule abortive grandement menacé
Aux États-Unis, la question de la pilule abortive est entre les mains de la justice mercredi 15 mars. Son interdiction pourrait être actée dans les prochaines heures à échelle nationale, un an après la remise en cause du droit à l’avortement.
La pilule abortive pourrait-elle être interdite sur l'ensemble du territoire américain ? Son avenir se joue ce mercredi 15 mars, devant un magistrat ultra-conservateur, à qui des opposants à l'avortement demandent de suspendre son autorisation.
Matthew Kacsmaryk, ancien juriste pour une organisation chrétienne avant d'être nommé juge fédéral par l'ex-président républicain Donald Trump, entend aujourd’hui les arguments des différentes parties dans un tribunal fédéral d'Amarillo, au Texas.
Une « piqûre de rappel » pour les personnes vivants dans des États protecteurs de l’avortement
Il pourra ensuite rendre sa décision à tout moment dans ce dossier susceptible d'avoir un impact aussi retentissant que l'arrêt de la Cour suprême des États-Unis ayant dynamité, en juin dernier, le droit à l'avortement. Depuis, une quinzaine d'États conservateurs ont interdit tous les avortements sur leur sol, et d'autres comme la Floride sont en voie de restreindre fortement l'accès aux IVG.
Pour la présidente de l'organisation de planning familial Planned Parenthood, Alexis McGill Johnson, « le dossier d'Amarillo est une piqûre de rappel pour tous ceux qui pensaient ne pas être concernés » parce qu'ils vivent dans des États protecteurs du droit à l'avortement.
La décision du juge Kacsmaryk pourrait en effet s'étendre dans tout le pays. « Nous sommes clairement très inquiets, comme toute la communauté médicale devrait l'être. Cela serait une...
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