C’est une première aux États-Unis depuis que l’abrogation de l’arrêt Roe v. Wade par la Cour suprême, en juin 2022, a mis fin à la protection au niveau national du droit à l’avortement. Mardi 7 mars, cinq femmes, dont deux enceintes, ont assigné l’État du Texas en justice après s’être vu refuser une interruption volontaire de grossesse malgré de graves complications et des risques pour leur santé, selon l’organisation Center for reproductive rights qui les représente.

Comme le rapporte 20 Minutes, ces femmes ont porté plainte afin de dénoncer les lois anti-avortements en vigueur dans cet État conservateur, qui interdisent aux médecins locaux de pratiquer des interruptions de grossesse, sous peine de lourdes amendes et de prison (jusqu’à 99 ans). Elles demandent également de clarifier les "exceptions médicales" à ces lois. En effet, les IVG à titre exceptionnel sont autorisées au Texas lorsqu’il existe un risque de danger de mort pour la mère ou le fœtus, ou en cas de viol ou d’inceste. Mais, selon les plaignantes, ces termes sont trop flous.

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Ces cinq Texanes désiraient mener leur grossesse à terme, mais avaient découvert lors d’examens médicaux que leur fœtus n’était pas viable, selon le HuffPost. En continuant à le porter, elles couraient notamment le risque de subir une (...)

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