États-Unis. La promesse non tenue de Google pour protéger les personnes voulant avorter
C'était une annonce en grande pompe, trois jours après la décision de la Cour suprême des États-Unis de revenir sur l'arrêt Roe vs Wade. Alors que les États étaient désormais libres d'interdire ou de restreindre l'accès à l'avortement, Google avait annoncé des mesures pour protéger ses utilisatrices voulant avorter. Mais l'entreprise n'a pas vraiment tenu parole. C'est ce que révèle une enquête du Washington Post, repérée sur 01net.
Dans un communiqué publié en juin dernier, Google promettait d'arrêter de sauvegarder l'historique de géolocalisation lié à des lieux de santé. Parmi eux : les cliniques pratiquant l'avortement. Une mesure importante puisque ces données permettent de déterminer où se trouvait une personne. Dans les États où l'avortement est incriminé, elles peuvent être demandées et utilisées par la justice pour servir de preuve quant à la fréquentation d'une clinique. Selon Le Monde, elles pourraient également être utilisées pour punir le fait de se rendre dans un autre État pour pratiquer l'avortement.
Pour vérifier si la promesse du géant du numérique a été tenue, des journalistes du Washington Post se sont rendus dans différentes cliniques pratiquant l'IVG. À chaque fois, ils ont utilisé Google Maps pour s'orienter et, surprise, Google a conservé les données de localisation ainsi que les parcours effectués dans 50 % des cas. Si certaines données ont bien été effacées, ils n'ont pas d'explication quant à toutes celles qui restent visibles.
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