Êtes-vous hypermétrope ? Les symptômes qui peuvent l'indiquer

Avant de nous intéresser à l'œil hypermétrope, commençons par faire un point sur l'œil emmétrope. Ce dernier est un œil qui va bien, qui n’a besoin d’aucune correction optique pour voir correctement. “Il s’agit d’un œil dont l’image située à l’infini, les faisceaux lumineux, vont directement sur la rétine, sans aucun effort. Il n’y pas de troubles réfractifs”, explique le Dr Zwillinger. Peu importe où est située l’image, elle ira directement sur la rétine. L'œil emmétrope diffère en cela de l'œil hypermétrope, ou de l'œil myope, chez lesquels l’image se forme en arrière de la rétine chez le premier, ou en avant de la rétine chez le second.

L’hypermétropie, comme la myopie ou l'astigmatisme, font partie de ce qu’on appelle les amétropies. “L'œil hypermétrope diffère de l'œil parfait dans la mesure où l’image ne va pas directement sur la rétine, mais derrière celle-ci. Cela concerne 15 % de la population environ.”, explique l’ophtalmologue. Cela se produit soit parce que l'œil est trop court ou parce qu’il n’est pas assez puissant optiquement (en raison d’une cornée trop plate, ou d’un cristallin trop plat). L’hypermétropie peut être faible, moyenne ou forte.

“Pour voir correctement, l'œil va essayer de ramener l’image sur la rétine grâce aux muscles du cristallin. C’est ce qu’on appelle l'accommodation. Mais l'œil peut ne pas y arriver s’il est vraiment trop court ou pas assez puissant”, détaille le Dr Zwillinger. Dans le cas de l’hypermétropie, l'œil peut donc essayer de compenser (...)

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