Être infidèle pour sauver son mariage, une réalité d’après une étude américaine

Trente ans d’étude auprès de femmes adultères ont permis à une autrice américaine de conclure que l’infidélité est parfois nécessaire pour faire un point sur le mariage.

Susan Shapiro Barash est une auteure américaine qui a consacré trois décennies à interviewer des femmes adultères sur les raisons de leurs infidélités. Dans son livre « A Passion for More », elle compile ses entretiens avec plus de 70 d’entre elles.

Si la société pousse les femmes à rester discrètes sur leur vie sexuelle, elles sont nombreuses à avoir eu une relation extra-conjugale au moins une fois dans leur vie. D’après une étude Yougov pour Gleeden, 38 % de Françaises se disaient infidèles en 2022. Au Royaume-Uni, les femmes sont plus nombreuses à avoir eu une liaison, 41 % d’entre elles l’ont déclaré, contre 39 % des hommes d’après l’étude. Pour le média « Insider », « ces découvertes remettent en question l'idée fausse et pourtant courante selon laquelle les femmes ne donnent pas la priorité à leur sexualité ».

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Redonner une chance à son mariage

On pourrait effectivement penser que l’infidélité reste la plupart du temps secrète, mais les observations de l’autrice depuis trente ans montrent que de plus en plus de femmes avouent leur écart à leur partenaire. Pourquoi en parler et prendre ainsi le risque de mettre son mariage en danger ? Les conclusions de Susan Shapiro Barash peuvent surprendre : ces femmes, issues de villes et de milieux sociaux très variés, estiment que l’adultère peut redynamiser, voire même améliorer, le fonctionnement de...

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