10 choses à savoir sur le pastis
Peuchère ! Pas plus de 5 volumes d’eau pour 1 dose de pastis. Il peut aussi s’apprécier en "mominette", c’est-à-dire 1/2 dose de pastis proposée dans un petit verre, ou en "tomate", soit 1 dose de pastis servie avec du sirop de grenadine. Et c’est seulement après que viennent les glaçons.
"Pastaga", "petit jaune"... Avec lui, chacun y va de son petit nom affectueux. Tel un grand cru, le pastis a ses terroirs, ses cépages (épices et plantes : clou de girofle, muscade, cardamome, armoise...) et ses traditions. Il bénéficie aussi du savoir-faire des "bouilleurs de crus" de nos vignobles pour la macération et la distillation.
La liqueur est une boisson spiritueuse produite par aromatisation d’alcool neutre. Le pastis est donc bien une liqueur, aromatisé de badiane, de fenouil, d’un bouquet d’herbes de Provence et de réglisse.
Quand le "pastis" Ricard naît à Marseille en 1932, une autre boisson anisée, créée par Pernod, se déguste à Paris depuis 1918. Pernod et Ricard s’associent en 1975, fusionnent et déménagent leur siège français à Marseille, en 2020. Selon leurs experts, le pastis, en France, c’est 130 millions de litres par an, soit plus de 2 litres par habitant.
La différence essentielle entre un pastis ("mélange" en provençal) et un alcool anisé, comme le Pernod, est la réglisse. Il n’y a pas de réglisse dans une boisson anisée, alors que dans le pastis, la règle en exige entre 50 et 500mg par litre.
"Oh, Bonne Mère, ils ont osé !" Le P’tit Bleu, de la Liquoristerie de Provence (...)