11 femmes qui ont décidé de prendre du poids pour être enfin heureuses !

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Jolene Jones a profité de Facebook pour partager des photos de sa transformation, expliquant pourquoi elle était ravie de ses nouvelles formes. À gauche, la jeune fille de 26 ans porte un maillot de bain turquoise, et a des abdos bronzés et des cuisses musclées. À droite, elle est assise confortablement, vêtue d’un maillot de bain noir à l’occasion d’une journée de rafting entre amis.
“Certains diront qu’il s’agit de « laisser aller », mais le bonheur n’a pas de prix”, confie J. Jones en légende. Jolene ,qui a participé à une competition fitness il y a deux ans, confie qu’elle ne se prive plus pour boire lors de rencontres sociales et pour déguster des mets qu’elle n’aurait jamais osé manger avant.
“Je suis passée du stade où mes entraînements de gym me dictaient ma vie, où je pesais mes portions de poulet, et où j’avais des shakes protéinés dans mon sac, à un stade où je profite complètement de ma vie sociale”, a-t-elle confié.
“Mes abdos bien dessinés ne me rendaient pas heureuse. Je n’étais jamais satisfaite et je ressentais toujours le besoin d’aller plus loin”.
Jones ne se rend plus à la gym depuis trois mois, mais elle maintient tout de même un mode de vie sain. “Il est difficile d’apprendre à s’aimer, mais je ne me suis jamais sentie aussi bien dans ma peau. Depuis que j’ai arrêté la gym, mon poids n’a pas bougé du tout, car mon corps a probablement trouvé son équilibre.”

“C’est quoi le plus important ? De porter un chiffre sur une étiquette qui se colle entre vos fesses ? Ou de vous sentir bien, à l’aise, vivantes ? (et même bandantes) dans vos fringues ?” Ely Killeuse ne mâche pas ses mots. Dans un article intitulé “Des Kilos de love pour des Kilos de followers” et posté sur son blog, la jeune femme suivie par 117 000 personnes retrace sa prise de conscience. En janvier dernier, après deux années de régime, de nombreux sacrifices et de grandes restrictions éreintantes psychologiquement, la jeune femme estime être arrivée à son “poids idéal”. Seul hic ? Elle a perdu dans la foulée le plaisir de manger et l’envie de continuer à faire du sport. “Pendant deux ans, j’ai fait passer la circonférence de mon cul avant le reste, jonglant entre sur-motivation et démotivation. Quand j’ai réussi à rentrer dans un 36, je n’étais pas encore heureuse.” Un électrochoc pour la jeune femme qui décide de se laisser porter par le mouvement #beautybeyondsize (“belle peut importe la taille” en français). Depuis, elle a repris 5 kilos et affirme que ces 5 kilos ont changé sa vie : “Ce sont 5 kilos qui m’ont permis de m’aimer telle que je suis. […] Je comprends enfin que ma vie ne sera pas meilleure en 36 ou en pesant 58 kilos.” Et pour celles qui douteraient encore, elle se sert aujourd’hui de son compte Instagram @Ely_killeuse pour prouver qu’elle a raison : “Le bonheur est là sous nos yeux mais on est juste aveuglé par les pub, les fitgirl, la mode, la pression sociale pour s’en rendre compte”.

“C’est quoi le plus important ? De porter un chiffre sur une étiquette qui se colle entre vos fesses ? Ou de vous sentir bien, à l’aise, vivantes ? (et même bandantes) dans vos fringues ?” Ely Killeuse ne mâche pas ses mots.

Ancienne adolescente timide et en surpoids, Allison Kimmey est aujourd’hui mannequin plus-size et pro body-positive. Sur son compte intagram @allisonkimmey elle abreuve régulièrement ses 138K followers de conseils en tout genre pour être bien dans son corps même avec une taille “non standardisée”. A travers son post ” Quelques tailles de plus et un million de fois plus heureuse”, Allison rassure même ses followers sur l’action d’arrêter un régime : “Cela peut être effrayant pour les gens. Ils se disent que s’ils arrêtent de suivre un régime ou de s’inquiéter de leur apparence, ils deviendront comme moi.” Ce à quoi elle répond avec beaucoup d’humour : “C’est pourtant tout ce que je leur souhaite.” Avant d’en arriver là, la jeune femme a dû se séparer de sa balance et de ses régimes à répétitions afin d’opérer une changement mental complet, une réinitialisation réconfortante qui lui ont aidé à retrouver la paix intérieure et son estime de soi. ” C’est quelque chose qui ne s’obtient pas avec un programme de 30 jours ou une solution rapide sur 3 semaines” témoigne Allison.” Jusqu’à mes 26 ans, j’ai travaillé de façon désespéré à perdre du poids pour devenir une fille populaire. Ce n’est qu’après la naissance de ma fille quand j’ai dit que j’aimerais qu’elle ne me ressemble pas que j’ai eu un déclic.” Un cheminement difficile mais nécessaire, qui s’acquiert avec douceur, générosité et bienveillance. “A partir de là, dès que j’ai systématiquement fait des choix centrés sur le coeur, les kilos et les likes n’avaient plus aucune importance”.

Ancienne adolescente timide et en surpoids, Allison Kimmey est aujourd’hui mannequin plus-size et pro body-positive.

Tee est une prof de danse originaire de Sydney. Il y a deux ans, la jeune femme décide de mettre à terme à sa relation malsaine qu’elle entretenait avec la nourriture depuis son plus jeune âge. “J’ai longtemps cherché à nuire à mon corps en essayant d’impressionner les gens. Dans les castings, j’étais jamais assez bonne, jamais assez mince, jamais assez grande, etc..” explique-elle. Un jour, elle prend conscience de l’importance qu’elle accorde aux regards des autres. “Pourquoi est-ce-que nous nous soucions tellement de ce que les autres pensent de nous, mais en oubliant l’opinion d’une personne qui compte le plus ? Nous”. Avant de continuer “Quand j’étais jeune, je rentrais de la danse tous les mardis soir en criant sur ma mère parce que j’étais frustrée et en colère […] Pourtant tout ce que je voulais c’était être acceptée par les gens”. Dans la foulée de sa remise en question, Tee crée son compte Instagram @DancingWithDumbbells, aujourd’hui suivi par 21 000 personnes. Dessus, elle prouve à quel point essayer de rentrer dans les moules et se comparer sans cesse aux critères de la société épuisent plus qu’ils ne permettent l’accès au bonheur : “Je viens d’une industrie où tout à propos de vous est en permanence jugé. Je voulais à tout prix peser 60 kilos, ce qui pour ma taille 1m73 serait la peau sur les os”. Aujourd’hui, Tee a retrouvé confiance en elle. Sur ces dernières photos, elle affiche fièrement ses 71 Kg et ne s’est jamais sentie aussi forte et fière de ce qu’elle est devenue.

Tee est une prof de danse originaire de Sydney. Il y a deux ans, la jeune femme décide de mettre à terme à sa relation malsaine qu’elle entretenait avec la nourriture depuis son plus jeune âge.

Julia, une jeune femme originaire de Chicago a longtemps pensé que pour avoir un corps “parfait”, il fallait souffrir. Et dans souffrir, il y était question de sous-alimentation. Longtemps elle a malmené son corps lui imposant de nombreux régimes, beaucoup d’alcool le week-end et énormément de séances de cardio. Il y a un an, elle a pris conscience que la vision qu’elle portait sur son corps était déformée, malsaine. Elle a réalisé que c’était la société et ses diktats qui étaient à l’origine de son mal-être : “Je me sentais mal car la société nous fait penser que les petites tailles sont les meilleures. Pour moi aujourd’hui, ce sont les tailles “healthy” qui sont les meilleures.” Tout comme ses camarades fitness girl adeptes de l’adage #ScrewTheScale, Julia poste aujourd’hui du contenu inspirant, véhiculant un message de paix et d’acceptation de soi à ses 20 K followers. Pour atteindre ce niveau de confiance en elle, elle a du changer sa façon d’aborder les choses en acceptant de prendre du poids. Certes, la jeune femme fait toujours beaucoup de sport mais elle a compris que ce n’était pas contre mais avec son corps qu’elle devait travailler.

“Je me sentais mal car la société nous fait penser que les petites tailles sont les meilleures. Pour moi aujourd’hui, ce sont les tailles “healthy” qui sont les meilleures.”

Madalin est une star du fitness australienne suivie par près de 341 K followers sur son compte Instagram @madalingiorgetta. Dans un post récent, la jeune femme a souhaité partager son étonnant déclic. Durant des années, obsédée par son corps Madalin a enchaîné les régimes amincissants allant même jusqu’à dresser des tableaux Excel pour compter scrupuleusement ses calories. Son but ? Ne jamais dépasser 800 kcal par jour afin de descendre en dessous de la barre des 50 kilos. Pour ce faire, elle passe trois heures à manger un repas microscopique afin de garder la sensation de satiété et donc le moral. C’est en se rendant un jour chez un nutritionniste que Madalin a le déclic. Elle comprend alors que pour avoir son corps tant rêvé, il allait falloir… manger plus ! ” Ne perdez pas votre temps à manger de la salade alors que vous pourriez dévorer des patates douces et des pancakes a la banane. Mangez plus, pour avoir un beau corps. C’est la seule vraie solution.” insiste-elle. En effet, c’est la base de la diététique, plus on affame son corps, moins ce dernier dépense d’énergie préférant stocker par peur de manquer. Depuis, Madalin est passée à 2300 calories par jour. Le résultat ? La jeune femme a gagné 5 kilos en plus et surtout une motivation à tout épreuve. Son corps s’est considérablement transformé et de façon positif. C’est d’ailleurs en tant que coach sportive que Madalin partage aujourd’hui ses découvertes.

“Ne perdez pas votre temps à manger de la salade alors que vous pourriez dévorer des patates douces et des pancakes a la banane. Mangez plus, pour avoir un beau corps. C’est la seule vraie solution.”

Madalin Giorgetta a redécouvert les plaisirs de la nourriture.

Luciana approche de la trentaine lorsqu’elle décide de changer radicalement de vie. Au programme, du sport et une meilleure alimentation. Pourtant, si en 2015 la jeune femme pesait 66 kilos pour 1m69, deux ans plus tard elle pèse aujourd’hui 73 kilos. “Je n’ai pas maigri, minci, je me suis remise en forme” explique-t-elle. Et à tous ceux qui s’étonnent de la voir faire autant d’effort “pour si peu de résultat”, elle leur répond du tac au tac qu’elle a surtout obtenu la chose la plus satisfaisante au monde : “la paix intérieure”. Et toc ! En effet, avant de prendre conscience qu’être bien dans sa peau n’avait rien à voir avec un chiffre, un objectif ou un fantasme de minceur, Luciana s’est pas mal cherchée. Durant un an, elle a par exemple galéré pour trouver un jean à sa taille. Après avoir tout essayé, la jeune femme a réussi par trouver LA solution : “Je me suis acheté un nouveau jean” conclut-elle. Si cette idée peut faire sourire elle n’a pourtant rien d’une blague. A travers son compte Instagram suivi par près de 72 400 followers, Luciana alias @me_versus_me démontre l’importance de se détourner avec bienveillance des jugements préconçus et d’une pseudo “normalité” biaisée de la véritable réalité. “Il faut chercher les bonnes solutions aux vrais problèmes” enchaîne-t-elle. “Etre belle pour soi c’est la fin de la fuite en avant, la fin d’une quête éternellement veine, l’approbation dans le regard de l’autre […] c’est un luxe proche parent de ce qu’on appelle liberté.”

Pourtant, si en 2015 la jeune femme pesait 66 kilos pour 1m69, deux ans plus tard elle pèse aujourd’hui 73 kilos.

“Etre belle pour soi c’est la fin de la fuite en avant, la fin d’une quête éternellement veine, l’approbation dans le regard de l’autre […] c’est un luxe proche parent de ce qu’on appelle liberté.”

“Avoir la forme et les formes” est la citation préférée de Cindy propriétaire du compte Instagram au nom évocateur @mincir_avec_folie. Cette jeune maman de plusieurs enfants a décidé d’accepter son corps post grossesse après avoir perdu 50 kilos. Pour elle, son corps est simplement le reflet de son histoire : “La mienne est longue, on y aperçois des cicatrices, celles qui ont donné la vie, des rondeurs, celles du bonheur, des petits plis, ceux du plaisir et de la gourmandise ! On y voit également des doutes, on peut y voir aussi des vagues d’amour et de tendresse”. Fière de son corps, de son ventre et de ses vergetures, Cindy affiche fièrement ce dernier à travers divers posts Instagram inspirants et déculpabilisants. “Cet été, je porterai des maillots deux pièces parce que je me sens tout à fait à l’aise et sexy comme ça” ajoute-elle. Son but ? Entraîner avec elle des dizaines d’autres mères de famille écrasées par l’insoutenable corps parfait d’après-grossesse et véhiculé par de nombreuses stars couchées sur papier glacé. D’ailleurs, elle n’hésite pas à clamer haut et fort son énergie positive : “une femme n’est pas seulement un corps, mais un esprit, une histoire qui mérite d’être entendue. Votre corps, votre histoire ! Personne n’a le droit de l’écrire pour vous”. Entendu ?

“Avoir la forme et les formes” est la citation préférée de Cindy.

Kelsey Wells est une bloggueuse fitness de 26 ans connue sous le compte Instagram @mysweetlife. Peu après la naissance de son premier enfant, la jeune femme poste un montage photo pas comme les autres. Dessus sont affichées trois photos de son corps prises à quelques mois d’intervalle. Sur la photo de gauche prise peu après sa grossesse, la jeune femme pèse 65 kg. Sur celle du milieu prise après avoir commencé le sport, elle pèse 55 kg (qu’elle indique alors comme étant son “poids idéal”). Sur celle de droite, plus récente, Kelsey affiche fièrement sa mine radieuse et ses 63kg, soit finalement 8 kg de plus que son poids idéal ! Une prise de conscience importante pour la jeune mère de famille et une photo qui, depuis, a fait le tour du web. Dans la légende, elle indique ceci :”Par pitié, ne laissez pas votre poids avoir le moindre impact, quel qu’il soit, sur votre estime de vous-même”. Encouragée par le succès de son post liké plus de 30 000 fois, la jeune femme créé dans la foulée le hashtag #ScrewTheScale (“on emmerde notre balance” en français) pour encourager les femmes du monde entier à s’aimer et surtout à accepter leur corps au delà du simple chiffre affiché sur la balance. “Je ne me suis jamais sentie aussi bien dans ma peau […] et à la petite voix adolescente qui me dit ‘comment ça, tu ne pèses quand même pas 63 kg ??“, je lui dis : je t’emmerde. Et vous devriez probablement dire la même chose à votre balance”. Tout est dit !

Même constat édifiant chez l’instagrameuse Sara Punto. A travers une photo de “transformation inverse”, elle montre à ses 101 000 followers la différence entre son corps à 54 kg et celui à 57 kg qui parait pourtant plus svelte et plus tonique.

Sarah Punto se sent tellement mieux avec ses kilos supplémentaires…

Suivie par 54 K sur son compte Instagram @Sherlyn_fitness, Sherlyn d’origine malaisienne raconte son long combat contre la dépression. Un mal-être qui trouve son origine dans la peur et l’angoisse du regard des autres. Dans un post Instagram intitulé “Le poids est juste un nombre, l’âge aussi”, elle décrit notamment en détails comment il y a quatre ans la personne qu’elle était vivait dans l’insécurité la plus totale à force de se mesurer à travers les jugements extérieurs. “A l’époque, j’étais vraiment instable. Je pesais 55 kilos, je mangeais de la salade tout le temps. Je m’affamais car je voulais avoir l’air bien sur les photos. Pourtant les gens me traitait de “grosse”, de “salope“. Je me cachais sous une énorme couche de maquillage et derrière mes cheveux décolorés car je pensais que cela me rendrait plus sympathique. En réalité, c’était juste un masque pour couvrir et cacher ma dépression. Tout cela je l’ai compris que quelques années plus tard, quand j’ai réalisé que je n’avais pas besoin de peser 55 kilos pour plaire aux autres”. Depuis Sherlyn a repris 5 kilos et peu à peu son sourire. Ce qui lui donne la force d’inonder ses 54 000 abonnés de messages inspirants et de photos déculpabilisantes pour transformer ses pensées négatives en force positive. Une forme de guérison qui inspire et donne à réfléchir !

“Tout cela je l’ai compris que quelques années plus tard, quand j’ai réalisé que je n’avais pas besoin de peser 55 kilos pour plaire aux autres.”