Les livres féministes à (re)lire d’urgence !

Des ouvrages sociologiques à la fiction, quels ouvrages féministes faut-il avoir dans sa bibliothèque ? Pour découvrir ou relire la pensée féministe, voici quelques incontournables passionnants.Parce que le combat pour que les droits des femmes soient fermement protégés, en France et ailleurs, ELLE vous a concocté une sélection de livres féministes à (re)lire ou à offrir d’urgence pour rester inspirées et motivées. Livres féministes à lireVéritable classique de la pensée féministe, le « Le Deuxième Sexe » est publié en deux tomes en 1949 expose une vision du féminisme qui inclut les hommes. L’émancipation des femmes selon Simone de Beauvoir se fait avec le travail et la liberté du corps. Un pamphlet qui rappelle celui d’Annie Ernaux dans l’« Évènement », récit d’un avortement et des humiliations qui lui sont liées. Plus tôt, la pionnière Virginia Woolfe écrit pour la libération des femmes dans une Angleterre du XXe qui n’offre pas aux femmes une éducation égale à celle des hommes. À lire aussi >> Les films féministes à voir absolumentLivres féministes à offrirDans « Beauté fatale », Mona Chollet tente de comprendre les règles imposées aux femmes au sein de la société. Derrière le papier glacé des magazines féminins, comment ont-elles intégré les codes de la femme parfaite ? Sur un ton plus provocant et sans filtre, on offre aussi « King Kong Théorie » de Virginie Despentes. Encore une fois, elle revisite la place des femmes dans la société occidentale. Loin de l’idéal erroné de la femme blanche, Despentes balaie d’un revers de main les injonctions sur la féminité et les idées reçues sur le viol. Les ouvrages féministes de 2020« Les femmes doivent se battre sur un terrain qui a été construit pour faire triompher des hommes », écrit Alice Coffin dans « Le génie lesbien ». Dans ce livre paru en 2020, l’élue écologiste relate son parcours d’activiste et de femme. On retient aussi l’ouvrage bouleversant de Giulia Foïs, qui raconte le viol dont elle a été victime à 20 ans. Sur le même sujet, il ne faut pas passer à côté de « Zone grise », de Loulou Robert, qui questionne la notion du consentement.