C’est inédit. Pour la première fois dans le milieu du porno amateur, un procès pour violences sexuelles va bientôt avoir lieu. Le 31 août, les juges d’instruction chargées d’enquêter sur les plaintes déposées à l’encontre de la plateforme French Bukkake ont rendu leur ordonnance de mise en accusation, note 20 Minutes. Elle vise 17 hommes âgés de 29 à 61 ans et accusés de viols en réunion, de traite d’êtres humains en bande organisée ou de proxénétisme aggravé. Les magistrates ont noté le rôle clé de Julien D., un quadragénaire originaire de Reims, dans un système de violences sexuelles dont une cinquantaine de femmes, au moins, semblent avoir été victimes. Les avocats de certains des accusés ont d’ores et déjà annoncé qu’ils feraient appel de l’ordonnance de mise en accusation. La date du procès n’est donc pas encore connue.

Dans leur enquête, les juges d’instruction ont révélé un système bien huilé. Julien D. se serait fait passer pour trois personnes différentes pour attirer des jeunes femmes dans ses filets. L’amie rassurante, Axelle, d’abord, qui les poussait à devenir escort. Un dirigeant d’une agence d’escort qui faisait mine de les recruter et, enfin, un client de l’agence avec qui elles devaient avoir un rapport tarifé. Julien D. aurait ainsi violé une trentaine de femmes. Mais son stratagème ne s’arrêtait pas là. Il revenait ensuite à la charge, sous les traits d’Axelle, pour convaincre ses victimes de tourner dans des vidéos porno amateur ensuite postées sur la plateforme (...)

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