25 % des collèges n'ont pas pu mettre en place les groupes de besoin selon l'enquête de rentrée du SNPDEN-Unsa

Où en sont les groupes de niveaux demandés par Gabriel Attal ? Selon le rapport publié par le SNPDEN-Unsa (Syndicat National des Personnels de Direction de l’Éducation Nationale), principal syndicat de chefs d’établissement, certains collèges n’ont pas pu mettre en place les groupes de besoins (anciennement groupes de niveaux). Ces groupes de besoins demandés en décembre 2023 par Gabriel Attal l’ancien ministre de l’Éducation nationale, ont pour but d’améliorer le niveau scolaire des collégiens.

Sur 3000 établissements répondants, un quart des collèges n’a pas pu mettre en place ces groupes pour l’ensemble des heures de mathématiques et de français en 6e et 5e, souvent par faute de moyens. Pour Bruno Bokiewicz, secrétaire général du SNPDEN-Unsa, « une majorité d’entre eux ont dû aller rogner sur des dispositifs existants : les dédoublements, les options, la coanimation ou d’autres dispositifs de cette nature. C’est la crainte qu’on avait depuis le début, à partir du moment où il n’y a pas les moyens, si on veut vraiment mettre en place cette logique de groupe, il fallait détruire des dispositifs existants. C’est la crainte qu’on avait depuis le début, à partir du moment où il n’y a pas les moyens, si on veut vraiment mettre en place cette logique de groupe, il fallait détruire des dispositifs existants ».

Des groupes hétérogènes ou homogènes

Ces groupes de besoins qui initialement devaient être homogènes sont respectés par 21 % des collèges. 60 % des collèges...

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