3 questions à Jean-Albert Lièvre, réalisateur de « les Gardiennes de la planète »

COADIC GUIREC / BESTIMAGE

Comment l’idée est-elle née ?

Cela faisait des années que j’avais ce projet en tête. Il y a trente et un ans, j’ai été tellement ému de nager avec les baleines que j’ai eu envie de partager cette expérience incroyable. On a beau la renouveler, à chaque fois, elle est différente, on est touché par leur regard. C’est ce que j’ai essayé de transmettre à l’écran. J’ai souhaité que l’on retrouve cette proximité. On est totalement immergé au plus près des baleines, tant grâce aux images qu’au travail du son.

Pourquoi une telle diversité de musiques dans votre film ?

Car c’est un peu la même chose chez les baleines. Le chant des cachalots peut évoquer le rap. Celui des baleines à bosse, très mélodieux, s’apparente au classique ou à l’opéra. Quant à celui des baleines boréales, il est proche du jazz. Le son de la baleine bleue est le plus puissant du règne animal. Il existe un courant sous-marin, appelé Sofar, dont la particularité est de propulser les sons. Les baleines l’utilisent pour communiquer entre elles à des milliers de kilomètres de distance.

Quel était votre but ?

Réaliser que nous ne sommes pas la seule société intelligente. Celle des baleines a peut-être quelque chose à nous apprendre et à nous dire. Ces cétacés connaissent la planète mieux que nous, possèdent leur propre langage avec différents accents en fonction des régions. Nous, êtres humains, on s’est concentrés sur la...

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