38 % des femmes pourraient quitter leur entreprise à cause du manque de flexibilité
Selon une étude LinkedIn, la difficulté ou l’impossibilité pour les femmes de télétravailler ou de moduler leurs horaires de travail a un impact direct sur leur carrière et leur salaire.
Flex office, horaires modulables ou aménagés, travail hybride, télétravail… Crise du Covid-19 oblige, 92 % des entreprises françaises ont opté au cours des deux dernières années pour plus de flexibilité au travail.
Pourtant, malgré cette évolution bénéfique pour les collaborateurs et qui concerne aujourd’hui une femme active sur deux, 38 % déclarent avoir envisagé de quitter ou avoir quitté leur poste en raison d'un manque de flexibilité au sein de leur entreprise. C’est ce que met en lumière une étude LinkedIn réalisée auprès de 1 173 professionnels et 501 employeurs entre le 21 janvier et le 2 février.
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« Bien que de nombreuses entreprises aient renforcé leurs politiques de flexibilité au travail depuis la pandémie, il peut encore exister un décalage entre ce que les entreprises proposent et ce que les femmes souhaitent et trouveraient le plus utile dans leur quotidien, explique Fabienne Arata, Country Manager chez LinkedIn France. Il est crucial que les entreprises continuent d'être à l'écoute des besoins de leurs collaborateurs, sinon elles risquent de voir des femmes talentueuses trouver des opportunités ailleurs ou de quitter pour un temps le marché du travail. »
Un impact significatif sur la trajectoire de carrière des femmes
Ce manque de flexibilité de la part des entreprises a des conséquences évidentes sur la carrière des femmes. Parmi celles qui ont...
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