4 idées reçues sur la chiropraxie

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En 2022, une étude menée par l’Ifop pour l’AFC sur 1.781 patients a montré que, sur un quart de ceux qui prenaient des médicaments (avec ou sans ordonnance), 10 % n’en avaient plus besoin après une prise en charge par un chiropracteur. 90 % des participants se disaient efficacement soulagés et 89 % constataient un mieux-être général.

Faux. Si les lombalgies sont une indication classique, cette approche manuelle prend en charge toutes les tensions musculo-squelettiques (tendinites, raideurs articulaires…), certaines douleurs neuropathiques (sciatiques, cruralgies, syndrome du canal carpien…). "Elle peut aussi améliorer les céphalées de tension ou les vertiges" précise Caroline Lambert, chiropracteur et anciennement vice-présidente de l’Association Française de Chiropraxie.

Vrai. "Seul un chiropracteur diplômé et enregistré en tant que tel auprès de l’ARS (Agence régionale de santé) peut pratiquer des actes de manipulation." explique Charlène Chéron, chiropracteur et membre de l’Association française de chiropraxie. "Kinésithérapie et chiropraxie sont deux métiers différents, avec des cursus de formation bien spécifiques" poursuit la spécialiste.

Faux. Certes, les motifs de consultation sont proches, mais les techniques d’intervention et les traitements proposés ne sont pas les mêmes. "Les chiropracteurs sont les seuls à pouvoir manipuler les cervicales sans autorisation médicale préalable" rappelle Caroline Lambert. Outres les manipulations manuelles, le chiropraticien peut employer (...)

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