5 bonnes raisons de commencer un "shadow journal" pour améliorer votre santé mentale
Qu'est-ce qu'un "shadow journal" ? Un journal intime au sein duquel réunir, comme l'intitulé anglophone l'indique, tous les sujets que l'on a décidé de garder "dans l'ombre". Anxiété, stress, regrets, complexes... Un concept qui a fait son petit effet sur TikTok en générant de nombreuses vidéos de la part de jeunes utilisatrices.
Le concept est simple comme bonjour : sortez des pages que vous pouvez noircir, inscrivez-y les bonnes questions, celles que vous n'osez jamais vraiment vous poser frontalement, et prenez le temps d'y répondre calmement, en face à face avec vous-mêmes. Les questions peuvent être diverses : quels choix suis-je en train de regretter aujourd'hui ? Quels défauts physiques ou attitudes me pèsent sur la conscience ? quelles émotions ai-je tendance à fuir ? Qu'est-ce qui me rend heureux au quotidien ? Et qu'est-ce qui me rend triste ou en colère ?
On le devine rapidement, le "shadow journal" implique donc de faire un travail profond et impudique sur soi-même, une pratique loin d'être évidente. Mais qui fait le plus grand bien. On vous explique pourquoi.
Car c'est une technique psy qui a fait ses preuves
Ce "journal de l'ombre" n'a pas été inventé par les TikTokeuses, loin de là même. Comme le rappelle le magazine Teen Vogue, ce concept remonte carrément aux écrits du grand psychiatre suisse Carl Jung. Dès son article de 1934 "Archétypes et inconscient collectif", le penseur insistait effectivement sur l'importance d'explorer notre part d'ombre pour mieux nous connaître et tenter de résoudre nos problèmes affectifs et intérieurs.
En soi, ce "journal de l'ombre" correspond aux ambitions de la psychanalyse : se confronter à ce qui n'est pas visible mais ancré au plus profond de soi pour trouver des réponses à des questions loin d'être agréables.
Car un journal fait beaucoup de bien
Dans l'idée, le "shadow journal" est donc plus un concept (cultiver l'introspection sans tabou) qu'une... Lire la suite sur le site Terrafemina