Avec « 66-5 », Canal+ a l’ambition de renouveler le genre de la série judiciaire
SERIE - Dans la nouvelle production de la chaîne cryptée, lancée ce lundi à 21h10, Alice Isaaz incarne une jeune avocate, transfuge de classe, qui se retrouve à plaider dans sa ville d'origine, Bobigny. Les huit épisodes racontent son émancipation
66-5, le titre de la nouvelle série de Canal+, lancée ce lundi soir, est volontairement cryptique. « Je voulais intriguer, un peu comme L.627, le film de Bertrand Tavernier, dont le titre fait aussi référence à un texte de loi et qui est devenu un classique du cinéma policier », assume la scénariste Anne Landois, rencontrée jeudi au Festival de la fiction de La Rochelle (Charente-Maritime).
66-5, c'est l’article lié au secret professionnel des avocats. « Cela correspond aux fondements du métier, ils y tiennent énormément. Il résume bien la difficulté de cette profession : à quel moment on dit, ou non, les choses », reprend la créatrice de cette série en huit épisodes.
Anne Landois avait l’ambition de « renouveler la série judiciaire ». « J’aime ce milieu, je passe beaucoup de temps dans les audiences. Il y a une matière humaine très forte, on va profondément dans la psyché des individus. Quand on est scénariste, c’est une mine d’or. » Pour préparer cette nouvelle fiction, elle a suivi à plusieurs audiences Clarice Serre, l’avocate pénaliste qui la conseillait déjà sur Engrenages pour laquelle elle a travaillé une dizaine d’années. « Je me suis dit qu’il y avait d(...) Lire la suite sur 20minutes
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