76 % des jeunes de moins de 25 ans ont déjà espionné les réseaux sociaux de leur partenaire

Paul Hanaoka

Les trois-quarts des jeunes de moins de 25 ans sont déjà entrés dans l'intimité de leur partenaire à son insu, en surveillant ses échanges de messages privés, ses photos, son historique d'appels, son répertoire... dans son smartphone. Plus d'un jeune sur deux (54 %) a déjà consulté sans autorisation les SMS et messages privés de son ou sa conjoint.e sur les réseaux sociaux. Avec une différence entre hommes et femmes: toujours chez les moins de 25 ans, ces dernières sont 78% à reconnaitre de telles intrusions dans le smartphone de l'autre, contre 73% des hommes. Des chiffres édifiants révélés par une enquête de l’Ifop commandée par le Journal du Geek.

Sur l'ensemble des tranches d'âge, le respect et la confiance sont un peu plus installés: 4 Français et Françaises sur 10 auraient déjà fouiné sur le téléphone de leur conjoint.e. Un peu moins de la moitié des possesseurs de smartphone auraient donc recouru au “snooping” – l’appellation anglo-saxonne qui désigne le fait d’espionner le smartphone de son partenaire. Mais l'ampleur de cette pratique est inquiétante chez les jeunes de moins de 25 ans, confirme Louise Jussian, chargée d’études senior au pôle Politique/Actualités de l’Ifop : “il apparaît clairement que le snooping est un phénomène générationnel, intimement lié à l’importance qu’ont pris les smartphones dans la vie quotidienne des jeunes. Cet outil de communication indispensable contient l’essentiel – photos, messages, réseaux sociaux… – de leur vie intime. Les messages (...)

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