À l'aéroport, voici les lieux à plus haut risque de contamination

Des scientifiques de l’Inserm, de Sorbonne Université et du CSIC-IFISC ont modélisé un modèle mathématique pour détecter les zones à plus hauts risques de transmission dans les aéroports. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce ne sont pas les files d’attente qui causent le plus haut niveau de transmission de maladies infectieuses.

Une étude permettant de limiter le risque de transmission des maladies infectieuses dans les lieux comme les aéroports est parue ce lundi. Ce sont des scientifiques de l’Inserm, de Sorbonne Université et du CSIC-IFISC qui l’ont menée. Ils se sont penchés sur les lieux les plus à risque de transmission dans les aéroports, en se basant sur la distance entre les personnes et la durée d’attente dans ces lieux.

Ce sont en effet les foules et les attroupements qui causent le plus de transmission de virus entre les individus, d’autant plus lorsque ceux-ci ne peuvent pas maintenir une distance suffisante entre eux.

C’est en se basant sur l’aéroport d’Heathrow, soit l’aéroport le plus fréquenté d’Europe, que les scientifiques ont mené leur étude. Les données des téléphones de 200’000 voyageurs ont été collectées entre février et août 2017, pour suivre le trajet de chacun d’entre eux. Par la suite, les scientifiques ont croisé ces données avec celles de la propagation de maladies comme la grippe H1N1 ou encore le Covid-19, afin d’identifier les zones de plus grandes diffusions des virus.

L’étude démontre que ce ne sont pas les lieux où le passage est le plus important qui cause une propagation importante des virus. À l’inverse, ce sont des lieux où les personnes restent immobiles dans un espace pendant un certain temps. Ainsi, ce sont les bars, les restaurants, les commerces et les salles d’attente qui composent les lieux...

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