Avec la "Déclaration de Nairobi", l'Afrique demande des investissements pour une croissance verte

Hôte du premier Sommet africain sur le climat, le président kényan, William Ruto, a annoncé mercredi l'adoption de la "Déclaration de Nairobi". Celle-ci doit servir "de base à la position commune de l'Afrique dans le processus mondial sur le changement climatique jusqu'à la COP28 et au-delà".

Le premier Sommet africain sur le climat s'est achevé, mercredi 6 septembre, avec l'adoption d'une "Déclaration de Nairobi", destinée à concrétiser le potentiel du continent pour une croissance verte, a annoncé William Ruto, le président du Kenya qui a accueilli cette réunion.

Les dirigeants africains ont appelé la communauté internationale à les aider à faire fructifier le potentiel du continent dans la lutte contre le réchauffement climatique, via des investissements et une réforme du système financier international.

"Cette déclaration servira de base à la position commune de l'Afrique dans le processus mondial sur le changement climatique jusqu'à la COP28 et au-delà", affirment les signataires de ce texte, consulté par l'AFP.

Le sommet de Nairobi a lancé quatre mois de réunions internationales abordant les questions climatiques, qui culmineront avec la conférence de l'ONU sur le climat (COP28) de Dubaï fin novembre, où s'annonce une vive bataille sur la fin des énergies fossiles.


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