Affaire Jubillar : la raison surprenante pour laquelle Cédric ne s'attendait pas à être placé en détention
La dernière séance a eu lieu le 24 mai 2022. Au total, ce sont pendant cinq séances que Cédric Jubillar et le psychologue clinicien ont échangés à la prison de Seysses, en Haute-Garonne. Des échanges rapportés par Le Parisien, le lundi 29 août 2022. Pendant ces séances, qui ne durent jamais plus d’une heure, le psychologue sonde Cédric Jubillar et lui demande par exemple ses conditions de détention : "Dans ma cellule, je dispose de la télé, de plaques de cuisson et d’un frigo […] Je vis très mal la situation actuelle, surtout à l’isolement. Je n’ai pas de lien" explique le principal suspect. Nos confrères rapportent par ailleurs : "De façon plus ambiguë, Cédric Jubillar reconnaît qu’il ne s’attendait pas à être placé en détention parce que 'c’est arrivé six mois après la disparition de Delphine'." Des propos pour le moins surprenants. Sans relâche, il continue de nier en bloc les principaux faits dont il est accusé, à savoir la disparition, voire le meurtre de sa femme, Delphine Jubillar. Il se demande même si l’enquête n’est pas truquée : "Les gendarmes ont maquillé les preuves : le sang sur le pyjama, la voiture changée de place, plein de petits trucs comme ça", balance-t-il ainsi.
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Lorsque le psychologue décide d’analyser le passé de Cédric Jubillar, ce dernier se met dans la position de victime : "J’ai trop souffert de la prison et de ce qui va avec : l’image dégradée de moi, mon nom (...)