Affaire Quatennens : des militantes appellent à une « relève féministe » dans les partis politiques
Plus de 500 militantes féministes ont dénoncé mardi dans une tribune « un système de protection des agresseurs en politique », et appelé à « une relève féministe », après que le député Adrien Quattenens a reconnu des violences conjugales.
« Que les choses soient claires : les agresseurs et auteurs de violences ne peuvent pas représenter nos combats politiques », écrivent quelque 500 féministes dans une tribune publiée dans « Libération », en réaction à l’affaire Quatennens. Parmi les signataires se trouvent notamment la porte-parole du PS Gabrielle Siry-Houari, la fondatrice de #MetooThéatre Marie Coquille-Chambel, l’autrice Klaire fait Grr, ou encore la journaliste Elsa Wolinsky. Elles réclament la démission du député du Nord.
« Si Adrien Quatennens ne fait à ce stade pas l’objet d’une condamnation judiciaire, bien qu’une procédure pénale ait été engagée, ses aveux le rendent politiquement responsable », estiment les signataires, qui exigent « qu’il démissionne de son mandat parlementaire, et que la cellule « violences sexistes et sexuelles » de LFI envisage sérieusement tous les degrés de sanctions disponibles ».
« Lorsqu’un groupe politique porte un programme féministe, notamment sur le plan des droits des femmes et de la lutte contre les violences de genre, on est en droit d’attendre de lui qu’il cesse de protéger les agresseurs et qu’il soutienne inconditionnellement les victimes des violences patriarcales », écrivent ces militantes, condamnant « avec la plus grande fermeté la réaction de Jean-Luc Mélenchon et de ses pairs », qui ont tardé à dénoncer la gravité des faits.
Un système qui perdure
Plus largement, citant toute une série de...
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