Une victoire espagnole en demi-teinte. Le sacre des joueuses espagnoles en Coupe du monde de football, qui ont remporté la finale face aux Anglaises le 20 août dernier à Sydney, a été gâché, le jour même, par le baiser forcé de Luis Rubiales, président de la fédération espagnole de football (RFEF), sur la bouche de l’attaquante Jenni Hermoso.

Une agression sexuelle qui a eu lieu devant les caméras du monde entier, alors que l’équipe ibérique se voyait remettre sa médaille de championne du monde sur la pelouse du Stadium Australia. Si, dans un premier temps, la RFEF a tenté de minimiser l’affaire, comme l’explique Franceinfo, la polémique ne cesse d’enfler depuis une dizaine de jours.

Alors qu’il assure que ce baiser était "consenti", Luis Rubiales est loin d’être soutenu par le monde du ballon rond. Au contraire, le "boss" du football espagnol subit de plus en plus de pression. Alors que la Fifa a annoncé dans un communiqué l’ouverture d’une procédure disciplinaire à son égard, le 24 août, c’est (enfin) au tour de la RFEF, qui avait d'abord défendu son président, de réagir.

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L’instance a officiellement demandé la démission de Luis Rubiales, ce lundi 28 août, après une réunion de plus de six heures. Elle a annoncé (...)

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