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Alcool : un substitut sans gueule de bois est en cours de développement

Une entreprise basée au Royaume-Uni est en train de développer un produit qui imite l’aspect stimulant de l’alcool. [Photo: Getty]
Une entreprise basée au Royaume-Uni est en train de développer un produit qui imite l’aspect stimulant de l’alcool. [Photo: Getty]

La fatigue, la nausée, la bouche sèche…

Et si on vous proposait de ne plus jamais avoir à ressentir les symptômes de la terrible gueule de bois ?

Ce rêve pourrait bien devenir réalité grâce à une entreprise du Royaume-Uni.

Santé !

En effet, l’entreprise est en train de développer un substitut qui permettrait aux buveurs de profiter des aspects positifs de l'alcool, comme l’enthousiasme, la sociabilité et la relaxation.

Le produit en cours de développement s’appelle Alcarelle, mais il pourrait être nécessaire d’attendre 3 ans avant sa mise en bouteille.

Les inventeurs semblent optimistes et espèrent pouvoir mettre fin à la gueule de bois et aux problèmes de santé sur le long terme associés à l’alcool.

Le professeur David Nutt, directeur scientifique chez Alcarelle, a confié au Huffington Post : “Nous avons étudié la science de l’alcool, dans quelles parties du cerveau il agit, et nous avons cherché des substances qui fonctionnent dans ces parties du cerveau”.

En théorie, Alcarelle ne devrait pas agir sur les parties du cerveau où l’alcool traditionnel est à l’origine d’effets néfastes.

On compte 3,3 millions de décès associés aux problèmes d’alcool dans le monde chaque année. En terme de décès, il s’agit également du facteur de risque le plus important au Royaume-Uni.

Ce produit pourrait s’avérer révolutionnaire, rien que sur le marché du Royaume-Uni, si les développeurs parviennent réellement à réduire ce risque de manière significative.

Mais, certaines œuvres caritatives ne semblent pas exactement ravies.

Le produit a été qualifié de substance psychoactive illégale, c’est-à-dire de drogue.

Certaines personnes doutent également que cette alternative remplace l’alcool, et l’impact de l’alcool continuerait donc d’influencer les statistiques des facteurs de risque.

Quoi qu’il en soit, la consommation d’alcool est en baisse au Royaume-Uni, et cette baisse est principalement due aux jeunes générations qui boivent de moins en moins.

Caroline Allen