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Algie Vasculaire de la Face (AVF) : quelle est cette mystérieuse "maladie du suicide" ?

Peu connue, cette pathologie se révèle invalidante par la souffrance qu'elle engendre. Heureusement, de nouveaux traitements sont en cours de développement. Deux femmes nous racontent leur calvaire pendant les crises…

Selon l'Association française contre l'algie vasculaire de la face (afcavf.org), cette pathologie pourrait toucher jusqu'à 1 personne sur 500.

« La douleur extrême s'explique par l'activation du nerf trijumeau du visage »

D'abord, il y a l'intensité de la douleur, similaire à l'amputation d'un membre sans anesthésie ou à un accouchement difficile sans péridurale, selon les spécialistes. Unilatérale, elle prend possession de l'œil et de l'orbite en quelques minutes, puis irradie vers la tempe, voire la moitié du visage (du même côté dans 85 % des cas), parfois jusqu'au cou. Ensuite, il y a l'ampleur des crises, qui peuvent durer de 15 minutes à 4 heures. Les plus malchanceux les subissent jusqu'à douze fois par jour. « La douleur extrême s'explique par l'activation du nerf trijumeau du visage, qui comporte trois branches : au niveau de l'œil, du maxillaire et de la mandibule. Il orchestre la motricité et les perceptions sensitives du visage, décrit le Dr Caroline Roos, neurologue, responsable du Centre d'urgence des céphalées à l'hôpital Lariboisière, à Paris. On ne connaît pas tout de l'algie vasculaire de la face (AVF), notamment sur ses causes, mais l'hypothalamus (au niveau du cerveau) semble très impliqué : sous imagerie médicale, on voit qu'il s'active durant les crises. De plus, on sait aujourd'hui que la dimension “vasculaire” évoquée par le nom n'est pas à l'origine de la pathologie. Enfin, l'AVF n'a rien à voir...

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