Allégations nutritionnelles et de santé : on les décrypte pour vous

La loi* autorise deux types de mentions sur les denrées alimentaires, sous réserve que leur composition les justifie : les allégations nutritionnelles et les allégations de santé. Les premières font référence à une teneur particulière en un nutriment (calcium, fer, etc.), qui participe à un bon équilibre alimentaire et convient généralement au plus grand nombre. Les secondes indiquent que le produit présente un intérêt spécifique pour la santé, tel que "contribue à la perte de poids dans le cas d’un régime hypocalorique", et qu'il n'est, par conséquent, utile que dans certaines situations.

*Règlement européen (CE) n°1924/2006 concernant les allégations nutritionnelles et de santé portant sur les denrées alimentaires, en vigueur depuis 2007.

Cela signifie : que 100g du produit apporte au moins 30% du besoin journalier moyen servant de repère pour l’étiquetage. Intéressant en période de croissance, de grossesse ou de ménopause (qui fragilise les os), ou si vous mangez moins de 2 produits laitiers/jour ou moins de 1 poisson gras/semaine.

Les aliments concernés : certains produits laitiers, les huiles végétales et les céréales de petit déjeuner.

Ne confondez pas avec : "source de calcium" (ou de vitamine D), mention autorisée seulement si le produit fournit 15% de l'apport journalier conseillé.

Cela signifie : qu’il y a, a minima, 25% de sel en moins, comparé à un produit classique. C’est une réduction significative, qui aide à ne pas dépasser la limite des 5 à 6g par jour, recommandée (...)

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