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Allergie, infection : 6 idées reçues sur les tatouages

FAUX. "Aucune preuve ne permet d’affirmer que le tatouage augmente le risque de cancer, cutané ou autre", assure le Dr Nicolas Kluger, dermatologue à l’hôpital Bichat (Paris). Si le nombre de personnes tatouées ayant des cancers de la peau au niveau d’un tatouage est en augmentation, c’est pour des raisons purement mathématiques : il y a davantage de personnes tatouées...

VRAI. C’est le motif de consultation dermatologique le plus fréquent des personnes tatouées. Ces allergies surviennent surtout avec des encres rouges et dérivées, comme le rose ou l’orange, parfois même des années après. Il s’agit probablement d’une allergie à un produit de dégradation de l’encre, qui s’ajouterait à un autre composé potentiellement allergisant, le nickel, présent dans toutes les encres à l’état de traces. "Mais rien n’est encore démontré", précise Nicolas Kluger. En cas d’allergie, la peau gonfle, démange, avec une réaction inflammatoire. Une crème aux corticoïdes suffit le plus souvent. Dans le pire des cas, le détatouage s’impose.

VRAI. Chez les personnes tatouées, les ganglions de la zone du tatouage se colorent, à l’exemple des ganglions axillaires en cas de tatouage sur le bras ou l’épaule. Pour autant, aucun sur-risque de lymphome n’a été constaté chez les personnes tatouées. Par précaution lors d’une intervention chirurgicale, tout ganglion coloré est toutefois retiré pour analyse. Par ailleurs, un ganglion coloré pouvant perturber l’analyse des clichés d’imagerie (PET-scan), des explorations (...)

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