Alzheimer, dépression, anxiété… une étude révèle les conséquences de la malbouffe sur notre santé mentale
Selon des scientifiques, l’obésité et le diabète pourraient conduire à un déclin des capacités cognitives.
On le sait, la malbouffe n’est pas bonne pour notre santé physique. Mais qu’en est-il de notre santé mentale ? Une étude, publiée dans la revue « Metabolic Brain Disease » le 15 juin, confirme l’hypothèse de conséquences sur le cerveau d’un régime trop gras et trop sucré.
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« L’obésité et le diabète altèrent le système nerveux central, exacerbant les troubles psychiatriques et le déclin cognitif », déclare Larisa Bobrovskaya, neuroscientifique et biochimiste de l’Université d’Australie-Méridionale. Ces pathologies « sont souvent associées à la maladie d’Alzheimer, ainsi qu’à de nombreuses autres commorbidités, notamment les maladies cardiovasculaires et le dysfonctionnement rénal », poursuit l’experte.
Ce sont des souris qui ont permis de parvenir à ce rapprochement. Les scientifiques ont établi deux groupes et les ont observés pendant trente semaines : d’un côté, des rongeurs soumis à un régime normal, et de l’autre, à une alimentation riche en graisses.
« S’attaquer à l’épidémie mondiale d’obésité »
Résultat : les souris nourries avec un régime gras ont pris du poids et ont développé « un risque accru de présenter des comportements de type anxieux », ainsi que « des niveaux plus élevés de protéine tau dans le cerveau ». Cette protéine, accumulée sous forme anormale, est incriminée dans de...
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