Analyses de sang : comment détecter un dysfonctionnement de la thyroïde ?

Nodules, goitre, hypothyroïdie, hyperthyroïdie, cancer… Les troubles de la thyroïde concernent environ 15 % de la population française (d'après l'American Hospital of Paris). Or, cette petite glande en forme de papillon située juste devant la trachée contrôle en partie notre métabolisme. La détection précoce de son dysfonctionnement est donc essentielle pour limiter au maximum les risques de complications. Quels sont les principaux dosages sanguins effectués pour diagnostiquer une pathologie thyroïdienne ?

Si la glande thyroïde sécrète elle-même ses propres hormones, la triiodothyronine (T3) et la tétra-iodothyronine ou thyroxine (T4), ces dernières sont produites sur instructions d'une autre hormone : la thyréostimuline ou TSH. Sécrétée par l'hypophyse, cette hormone spécifique constitue le dosage de référence pour contrôler l'efficience de la fonction thyroïdienne chez un patient. Elle représente, en quelque sorte, le premier étage de la fusée qui dirige la glande endocrine. Sans une TSH bien dosée, les deux autres étages que sont la T3 et la T4 ne seront pas correctement alimentés. C'est la raison pour laquelle la TSH est toujours évaluée en priorité dans le cadre d'un bilan thyroïdien. Une concentration excessive de TSH laisse à penser que la thyroïde fonctionne au ralenti et a besoin d'être stimulée pour produire ses hormones en quantité suffisante. Une hypothyroïdie peut alors être suspectée. À l'inverse, le médecin envisagera une hyperthyroïdie.

Face à un dosage anormal (...)

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