Angine blanche : transmission, symptômes, durée, contagion, traitement

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Généralement d’origine virale, l’angine blanche se manifeste par l’inflammation des amygdales palatines. Cette pathologie bénigne se distingue de l’angine rouge par l’apparition de traces blanches au fond de la gorge. Cette forme d’angine est-elle fréquente ? Bénéficie-t-elle d’un traitement particulier ? Guérit-elle rapidement ?

L’angine correspond à une inflammation des amygdales palatines. C’est la raison pour laquelle, d’ailleurs, les professionnels de santé évoquent plutôt une amygdalite pour qualifier ce type d’infection. Rappelons que les amygdales sont deux petits organes situés au fond de la gorge : leur mission première est de faire obstacle aux agents pathogènes qui pénètrent dans l’organisme via les voies aériennes. En France, l’angine aiguë — toutes formes confondues — représente entre 10 et 12 millions de diagnostics par an, avec un pic d’incidence chez les jeunes entre 5 et 15 ans (d’après les hôpitaux universitaires de Marseille). Derrière le terme générique « angine » se cache en réalité une multiplicité de formes cliniques. L’amygdalite érythémato-pultacée, plus communément qualifiée d’angine blanche, est l’une d’entre elles.

En fonction de l’aspect des amygdales, on parlera d’angine rouge ou d’angine blanche. La première se caractérise par un gonflement et une rougeur des amygdales, tandis que la seconde se manifeste par un dépôt blanchâtre au fond de la gorge.

L’amygdalite érythémato-pultacée, de sa véritable appellation médicale, se manifeste par un tableau (...)

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