Anne-Aymone Giscard d’Estaing : «Je devais être une intermédiaire entre le président et les Français»

Toute sa vie, elle a cherché à préserver son jardin secret. Pourtant, à l’occasion d’un grand entretien accordé à Cyril Viguier, diffusé le 9 juillet à 22 heures sur TV5 Monde dans «Territoires de France», la discrète de la République se raconte sans détour pour Paris Match. Sa vie proche du pouvoir, sa fondation pour les enfants maltraités, son regard sur les couples présidentiels, les droits des femmes ou l’écologie.

Paris Match. Les Français vous ont connue toujours extrêmement discrète. Pourtant vous avez été une femme très dynamique. Et vous l’êtes encore aujourd’hui. Vous habitez entre la rue Benouville, à Paris, où vous nous recevez, et Authon, le domaine familial…
Anne-Aymone Giscard d’Estaing . Oui, je vis au minimum trois jours par semaine à Authon. Mon enracinement y est très fort car c’est la propriété de mon enfance. Mon mari et notre fille Jacinte y sont enterrés. Ce qui fait une grande partie du charme de cet endroit, ce sont les arbres, les chênes, les châtaigniers, mais aussi des essences plus exotiques comme les cèdres que nous avons plantés. Je suis encore exploitante agricole et forestière et cela demande pas mal de travail administratif.

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Dans sa bibliothèque, un échange avec Cyril Viguier… à livre ouvert.
Dans sa bibliothèque, un échange avec Cyril Viguier… à livre ouvert.

Dans sa bibliothèque, un échange avec Cyril Viguier… à livre ouvert. © Dominique Jacovides

Vous connaissez donc les difficultés des agriculteurs ?
Un petit peu. Je comprends leurs problèmes. Ils sont confrontés aujourd’hui à toutes sortes d’aléas, notamment(...)


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