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Annecy : l’animation africaine sous le feu des projecteurs

Michel Ocelot, réalisateur de Kirikou, en juin 2010, au festival international du film d'animation d'Annecy. Une exposition lui est consacrée cette année à l'occasion du soixantième anniversaire du festival. 
Michel Ocelot, réalisateur de Kirikou, en juin 2010, au festival international du film d'animation d'Annecy. Une exposition lui est consacrée cette année à l'occasion du soixantième anniversaire du festival.

En 2020, le festival international du film d'animation d'Annecy avait dû se tenir intégralement en ligne. C'était l'année de son soixantième anniversaire, mais on ne souffle pas soixante bougies à distance derrière un écran d'ordinateur, n'est-ce pas ? C'est donc partie remise cette année, avec une édition hybride, qui permettra aux plus chanceux de le célébrer en personne et aux autres de suivre les festivités en direct. L'excitation est d'autant plus grande qu'avant Cannes ? qui aura lieu du 6 au 17 juillet ? Annecy sera le premier festival de cinéma à être organisé physiquement depuis la réouverture des lieux culturels, le 19 mai dernier.

« Le festival a dû s'adapter mais n'a pas transigé », affirme Marcel Jean, délégué artistique. Mickaël Marin et Dominique Puthod, respectivement directeur et président de l'événement, n'hésitent pas à parler d'une édition « de combat ». Certes, le nombre de longs-métrages reçus est moins conséquent que les autres années, mais la qualité, affirment les sélectionneurs, est bien au rendez-vous.

Au total, dix films d'animation ont été sélectionnés en compétition. Contrairement à l'édition 2020, où l'Hexagone était fortement représenté, très peu de films français sont attendus cette année ? seulement deux co-productions ? mais de nombreux films asiatiques (Japon, Corée du Sud, Philippines?). Ainsi Hayop Ka ! The Nimfa Dimaano Story d'Avid Liongoren, soap-opéra philippin qui conte les hauts et les bas d'une histoire d'amour en [...] Lire la suite