Le 17 mars, on ne fête pas seulement la Saint-Patrick : c’est aussi la Journée mondiale du sommeil. L’occasion de faire le point sur celui des Français·es, qui semble se dégrader d’année en année. Selon une étude menée par l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV), 42 % d’entre nous souffrent de troubles du sommeil. L’insomnie est le premier mal cité par les concerné·es. Mais au-delà de pathologies cliniques liées à l’endormissement et au sommeil, 37 % des Français·es se disent insatisfait·es de la qualité de leur sommeil. Les femmes semblent être plus affectées que les hommes face à cette bataille nocturne. Huit personnes sur dix déclarent se réveiller au moins une fois par nuit, ce qui affecte leur sensation de repos.

Un repos qui est, en plus, de moins en moins long. En moyenne, nous dormons un peu moins de sept heures en semaine et un tout petit peu plus le week-end. Nous avons perdu plus d’une demi-heure de sommeil le week-end par rapport à 2019. Une preuve s’il en fallait que la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine, la bataille autour de la réforme des retraites ou encore l’éco-anxiété nous poursuivent jusque dans nos lits. Le lien de cause à effet entre ces sources de stress et la dégradation de la qualité du sommeil est d’ailleurs tissé clairement par l’INSV.

Selon l’enquête déclarative, les jeunes de moins de 35 ans sont les plus touchés par l’éco-anxiété qui s’insinue dans leurs rêves. Ce sont elles et eux qui restent éveillé·es la nuit pendant des (...)

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