Appel de Cédric Jubillar : la prolongation de la détention requise

Le maintien en détention de Cédric Jubillar, soupçonné d'avoir tué sa femme Delphine, disparue fin 2020 dans le Tarn, a été à nouveau requis mardi par l'avocat général devant la cour d'appel de Toulouse.

En première instance, un juge des libertés et de la détention (JLD) du tribunal judiciaire de Toulouse avait ordonné le 13 juin la prolongation pour six mois de la détention de Cédric Jubillar, initialement prévue pour un an jusqu'au 18 juin dernier. Mardi, au cours d'une audience à huis clos devant la chambre de l'instruction, les avocats du peintre-plaquiste de 34 ans ont une nouvelle fois demandé la remise en liberté de leur client, qui se dit innocent.

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Nous avons « exhorté la justice à ouvrir les yeux, à appliquer les règles, comme celle de la prescription d'innocence ou celle qui dit que la détention est exceptionnelle », a déclaré à l'issue de l'audience l'un des avocats, Alexandre Martin.

« C'est une justice qui finit par faire peur »

Emmanuelle Franck, également avocate de la défense, a fustigé la façon dont l'enquête est conduite, uniquement « à charge », selon elle. « C'est une justice qui finit par faire peur, une justice qu'on redoute pour soi-même et ses proches (...) Avec la façon de faire de cette justice-là, on est à peu près sûr d'arriver à un désastre judiciaire », a-t-elle affirmé.

Six mois après la disparition de sa femme, en décembre 2020, Cédric Jubillar avait été mis en examen pour homicide volontaire et emprisonné, à l'isolement, dans la maison d'arrêt de Seysses, près de Toulouse. Delphine Jubillar, infirmière dans une clinique d'Albi, alors âgée de...

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