Arles, city guide gourmand

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Arles, city guide gourmand
Fille des marais et des étangs, aspirant à la mer, cette ville carrefour blottie dans une boucle du Rhône a toujours été source d’inspiration. Depuis l’Antiquité, par voie terrestre ou fluviale, on s’y presse, on s’y pose, on y rivalise de constructions. Des thermes, des théâtres, des cathédrales hier, une tour ultra-moderne reflétant toutes les lumières de la Provence aujourd’hui... Ce qui fait d’Arles une cité au patrimoine architectural exceptionnel. Huit monuments arlésiens sont d’ailleurs inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. De quoi aimanter artistes, poètes et écrivains, et bien sûr photographes, qui ont fait et font la gloire de la capitale de la Camargue. Aux charmes culturels de la ville, qui s’anime régulièrement au rythme des ferias, des Rencontres de la photographie et des nouvelles expositions, s’ajoute un autre atout séduction de taille : la gastronomie.La gastronomie à Arles Car on mange bien, et même très bien, dans la cité qui peut brandir en étendard son fameux saucisson d’Arles, sa daube de taureau et son trident (un petit fromage à pâte molle au lait de brebis). Autour de la ville, La Crau, les Alpilles, les rizières camarguaises, les étangs et le Salin de Giraud nourrissent la carte des restaurants qui se multiplient comme des petits pains, entre musées et hôtels particuliers des 16e et 17e siècles. Après le renouveau du quartier de la Roquette, prisé pour ses ruelles de charme et ses petites places où flâner en terrasse, c’est le quartier de la place Voltaire qui monte. À proximité des récents hôtels Voltaire ou Maison Volver, de nouvelles tables prennent place, à l’instar d’Inari, le futur restaurant de la cheffe Céline Pham qui, venue pour un dîner à quatre mains à la Chassagnette, revenue pour une résidence estivale au Drum Café de la Fondation LUMA, est tombée sous le charme de la ville et ouvrira en juillet un restaurant très attendu. Il n’empêche que c’est maintenant que la ville déploie toute sa douceur de vivre. Courez profiter de ses musées, des terrasses de la place du Forum, de ses néobistrots, de ses institutions gourmandes comme Le Galoubet ou les Maisons Rabanel, savourez une glace maison au bois de réglisse chez Soleileïs, passez prendre l’apéro ou découvrir quelques pépites viticoles chez le Buste et l’Oreille. Échappez-vous le temps d’un repas autour de la piscine de l’hôtel Les Cabanettes, ovni architectural d’inspiration moderniste… Il y a tant à faire, voir, goûter, savourer dans cette cité. Les moustiques ? En attendant de trouver un moyen de les intégrer à la cuisine, on s’en accommode. Mieux, on les assume, comme l’incontournable boutique de création justement baptisée « Moustique », qui vend des mugs clins d’oeil affichant « Piqué à Arles », et un superbe set d’assiettes décorées des insectes emblématiques de la Camargue (moustiquearles.com). Prêt à partir ? Préparer son voyage : rendez-vous sur arlestourisme.com (© Grégoire Kalt)
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Le Criquet

Niché dans une rue tranquille du plus vieux quartier de la cité, ce Criquet-là chante depuis les années 60 ! Ouvert par Simone et Hubert Blot, ce restaurant provençal est aujourd’hui dans le giron de la famille Gerin. Daniel et Cathy s’y sont installés il y a 30 ans en gardant, à la demande des précédents propriétaires, le nom du restaurant et la vieille caisse enregistreuse, « parce qu’elle en a vu passer du pognon, ça vous portera chance ! ».
De fait, les Arlésiens s’y pressent toujours, pour se régaler d’une daube de taureau, d’un carpaccio d’artichaut ou du fameux aïoli aux couteaux de Méditerranée et murex. Si Cathy s’occupe toujours des desserts, Charlotte et Lili, les deux filles qui ont grandi à l’étage, dirigent aujourd’hui l’établissement. Une table familiale à adopter sur le champ.

21, rue Porte-de-Laure
04 90 96 80 51


(© Grégoire Kalt)
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La famille d'abord au Criquet
© Grégoire Kalt
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Le Bazar Café

Spot incontournable pour boire un café, bruncher ou déjeuner bio et local, voire télétravailler au calme à l’étage, ce bazar chaleureux et plutôt bien ordonné régale les Arlésiens depuis 2020. Le chef Sylvain Herrera y mitonne d’irrésistibles pancakes à la farine de châtaigne, des cakes citron et baies de la passion, ou des burgers bons sous tous rapports. Excellent pain de « La Fabrique du boulanger » à Saint-Martin-de-Crau.

8, place Antonelle
04 86 32 27 28

bazarcafe.org


(© Grégoire Kalt)
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Le Gibolin

Institution bistrotière de la ville, cette adresse d’amateurs de vin que tenaient Brigitte Cazalas et Luc Desrousseaux vient de changer de main. À la manœuvre depuis mars, le chef Arnaud Jourdan, enfant du pays passé par les cuisines de l’Atelier Rabanel, de la Chassagnette et de jolies adresses parisiennes. Avec le soutien de Sina Sarr aux fourneaux et de sa compagne Alizon Marin-Laflèche en salle, cette table chérie des Arlésiens demeure une valeur sûre. On valide la tendance classico-canaille de la formule déjeuner (28 €) entre le maquereau en escabèche grillé et salade de fenouil, le ris de veau croustillant et petits pois à la française, ou l’aile de raie à la grenobloise. Ça sait cuisiner au Gibolin. Et boire, notamment ce rouge provençal Charbonnières 2020.

13, rue des Porcelets
04 88 65 43 14


(© Grégoire Kalt)
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Ris de veau croustillant

Le fameux ris de veau croustillant et petits pois à la française du Gibolin.


(© Grégoire Kalt)
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Boucherie Genin

Passage obligé dans cette boucherie-charcuterie réputée pour son saucisson d’Arles (à base de maigre de porc, de bœuf, de lard et de vin rouge du pays, affiné entre 2 et 3 mois), mais pas que. Tout fait envie dans la boutique de Bernard Genin qui est en train de passer le flambeau à son fils Jérémy, 5e génération à enfiler le tablier : les viandes encore travaillées en carcasse, mais aussi la terrine d’été poulet-citron ou les ravioli à la daube.

11, rue des Porcelets
04 90 96 01 12

maisongenin.com



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(© Grégoire Kalt)

Tous les chemins mènent à celle qu’on surnomme « Petite Rome »... Destination culturelle par excellence, ville hôte des très courues Rencontres de la photographie, la cité antique se révèle aussi avant-gardiste, en art qu’en gastronomie.Fille des marais et des étangs, aspirant à la mer, cette ville carrefour blottie dans une boucle du Rhône a toujours été source d’inspiration. Depuis l’Antiquité, par voie terrestre ou fluviale, on s’y presse, on s’y pose, on y rivalise de constructions. Des thermes, des théâtres, des cathédrales hier, une tour ultra-moderne reflétant toutes les lumières de la Provence aujourd’hui... Ce qui fait d’Arles une cité au patrimoine architectural exceptionnel. Huit monuments arlésiens sont d’ailleurs inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. De quoi aimanter artistes, poètes et écrivains, et bien sûr photographes, qui ont fait et font la gloire de la capitale de la Camargue. Aux charmes culturels de la ville, qui s’anime régulièrement au rythme des ferias, des Rencontres de la photographie et des nouvelles expositions, s’ajoute un autre atout séduction de taille : la gastronomie.La gastronomie à Arles Car on mange bien, et même très bien, dans la cité qui peut brandir en étendard son fameux saucisson d’Arles, sa daube de taureau et son trident (un petit fromage à pâte molle au lait de brebis). Autour de la ville, La Crau, les Alpilles, les rizières camarguaises, les étangs et le Salin de Giraud nourrissent la carte des restaurants qui se multiplient comme des petits pains, entre musées et hôtels particuliers des 16e et 17e siècles. Après le renouveau du quartier de la Roquette, prisé pour ses ruelles de charme et ses petites places où flâner en terrasse, c’est le quartier de la place Voltaire qui monte. À proximité des récents hôtels Voltaire ou Maison Volver, de nouvelles tables prennent place, à l’instar d’Inari, le futur restaurant de la cheffe Céline Pham qui, venue pour un dîner à quatre mains à la Chassagnette, revenue pour une résidence estivale au Drum Café de la Fondation LUMA, est tombée sous le charme de la ville et ouvrira en juillet un restaurant très attendu. Il n’empêche que c’est maintenant que la ville déploie toute sa douceur de vivre. Courez profiter de ses musées, des terrasses de la place du Forum, de ses néobistrots, de ses institutions gourmandes comme Le Galoubet ou les Maisons Rabanel, savourez une glace maison au bois de réglisse chez Soleileïs, passez prendre l’apéro ou découvrir quelques pépites viticoles chez le Buste et l’Oreille. Échappez-vous le temps d’un repas autour de la piscine de l’hôtel Les Cabanettes, ovni architectural d’inspiration moderniste… Il y a tant à faire, voir, goûter, savourer dans cette cité. Les moustiques ? En attendant de trouver un moyen de les intégrer à la cuisine, on s’en accommode. Mieux, on les assume, comme l’incontournable boutique de création justement baptisée « Moustique », qui vend des mugs clins d’oeil affichant « Piqué à Arles », et un superbe set d’assiettes décorées des insectes emblématiques de la Camargue (moustiquearles.com). Prêt à partir ? Préparer son voyage : rendez-vous sur arlestourisme.com