Aurélie Dupont : « Je suis passionnée par la vie »

La directrice de la danse de l’Opéra national de Paris nous confie avec spontanéité qu’elle compte sur sa créativité et son optimisme pour perpétuer la magie de son art et imaginer des lendemains qui dansent.

On a failli voir le public revenir à l’Opéra. Quel est votre état d’esprit ?
Aurelie Dupont - J’étais très heureuse de retrouver la scène, les costumes, l’orchestre, le public, et de pouvoir présenter la Bayadère, l’ultime œuvre de Rudolf Noureïev, qui reste l’un des joyaux du répertoire du ballet de l’Opéra national de Paris. Les danseurs avaient énormément travaillé pour retrouver leur niveau et une qualité collective. Ils étaient prêts à danser en s’adaptant à de nouveaux horaires et au « protocole Covid » que la direction de la danse avait établi concernant notamment les coulisses et le port du masque obligatoire pour les figurants.

Comment avez-vous conservé votre énergie et celle de vos danseurs ?
Aurelie Dupont - Pour maintenir leur forme physique, nous avons mis en ligne des cours de danse classique, de pilates ou de renforcement musculaire, et attribué à nos cent cinquante-quatre danseurs des morceaux de lino pour leur permettre de s’entraîner chez eux sur une surface proche de celle des salles de répétition. Et pour élaborer une programmation, autre mission principale de ma fonction, j’ai imaginé des spectacles que l’on pourrait adapter aux règles sanitaires en me disant que c’était une occasion de se réinventer.

Vous avez maintenu l’intérêt du public pendant la fermeture...
Aurelie Dupont - Les réseaux sociaux ont permis d’entretenir ce lien. La preuve, la diffusion en direct, sur...

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