Aurore Bergé et son enfant de 4 mois menacés de mort, pluie de soutiens sur les réseaux
MENACES - « C’est infâme. Juste infâme. » La cheffe de file des députés de la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale, Aurore Bergé, a dénoncé ce vendredi 24 mars sur Twitter des menaces de mort dirigées contre elle et son enfant de quatre mois après l’adoption de la réforme des retraites grâce au 49.3 la semaine dernière.
« Il est si petit son rejeton, il pourra pas s’enfuir. Feu, batte de base-ball, barre de fer. Tout sera, non, tout est bon pour vous éradiquer », peut-on lire sur la lettre relayée par la présidente du groupe Renaissance. « Prenez garde tous les jours, et surtout la nuit », est-il encore écrit sur le document.
Être insultée, être intimidée, c'était déjà intolérable. Mais en venir à menacer mon bébé de 4 mois : "il est si p… https://t.co/yh3gmjk8jX
— Aurore Bergé (@auroreberge) Voir le tweet
« Être insultée, être intimidée, c’était déjà intolérable. Mais en venir à menacer mon bébé de 4 mois (...) C’est infâme. Juste infâme », écrit la députée sur Twitter.
Des soutiens de tous bords
En réaction, de nombreuses personnalités politiques, qu’elles soient de la majorité présidentielle ou non, ont fait part de leur soutien à Aurore Bergé sur les réseaux sociaux.
« Le summum de l’ignominie est atteint ! Soutien à notre collègue qui voit son bébé menacé par des individus sans limites. Ces menaces contre les élus doivent cesser, tout cela est intolérable ! », a dénoncé la présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée Marine Le Pen.
Le summum de l’ignominie est atteint ! Soutien à notre collègue qui voit son bébé menacé par des individus sans lim… https://t.co/BLCjaW8k5l
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) Voir le tweet
« Honte à l’auteur de ce torchon. On a le droit de ne pas partager les options politiques d’Aurore Bergé mais certainement pas celui de la menacer elle et son bébé », s’est indigné le premier secrétaire du PS Olivier Faure.
Honte à l’auteur de ce torchon. On a le droit de ne pas partager les options politiques d’@auroreberge mais certain… https://t.co/pIMKq8tcDq
— Olivier Faure (@faureolivier) Voir le tweet
« C’est inadmissible, écœurant ! La haine se banalise, cette dérive est très dangereuse ! », a ainsi écrit la vice-présidente des Républicains Agnès Evren. « Dégueulasse. Tout mon soutien », a appuyé le maire de Paris Centre Ariel Weil.
@auroreberge C’est inadmissible, écœurant ! La haine se banalise, cette dérive est très dangereuse ! Tout mon soutien @auroreberge
— Agnes Evren (@AgnesEvren) Voir le tweet
@auroreberge @SylvainMaillard Dégueulasse. Tout mon soutien.
— Ariel Weil (@ArielWeilT) Voir le tweet
« Attaques ignobles »
« Ces attaques ignobles renforcent notre détermination à ne rien laisser passer. Ensemble », a soutenu Isabelle Rome, la ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances.
@auroreberge Mon soutien plein et entier chère Aurore. Ces attaques ignobles renforcent notre détermination à ne ri… https://t.co/LZdjqfdv9q
— Isabelle Rome (@RomeIsabelle) Voir le tweet
« Aucune cause ne saurait justifier ce torchon abject reçu par Aurore Bergé, à qui j’exprime mon soutien ainsi qu’à sa famille », a pour sa part écrit le député Nupes Benjamin Lucas.
Aucune cause ne saurait justifier ce torchon abject reçu par @auroreberge à qui j’exprime mon soutien ainsi qu’à sa… https://t.co/1nt7XzJzOh
— Benjamin LUCAS (@Benjam1Lucas) Voir le tweet
Aurore Bergé, avait écrit la semaine dernière au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin pour lui demander de « mobiliser les services de l’État » pour la « protection des parlementaires » de la majorité après le recours au 49.3. sur la réforme des retraites après plusieurs cas de dégradations de permanences ou de menaces. Le ministre avait alors demandé aux différents préfets de maintenir « fermement » la protection des élus.
À voir également sur Le HuffPost :
Motion de censure : Aurore Bergé reconnaît que « des erreurs ont été commises »
Aurore Bergé au bord des larmes sur la question des violences conjugales