Une enquête a été ouverte par le parquet d’Avignon jeudi à la suite de l’affichage de dizaines de portraits représentant Emmanuel Macron en Hitler dans la préfecture du Vaucluse, selon des informations dévoilées par France Bleu. Alors que la mairie a demandé à l’afficheur Clear Channel d’ôter les portraits, l’entreprise a évoqué un « affichage sauvage dans la nuit » de mercredi à jeudi.

Positionnées à différents endroits de la cité des Papes, ces affiches montrent le chef de l’État grimé en Adolf Hitler. Sur son visage, la moustache de l’ancien dictateur est remplacée par « 49.3 », l’article de la Constitution utilisé par le gouvernement pour adopter la réforme des retraites. Les traits sont tirés. Dans un tweet publié jeudi sur son compte Twitter, la branche départementale du parti présidentiel Renaissance en Vaucluse a qualifié ces actes d’ « inadmissible(s) »

À lire aussi Emmanuel Macron : le retour de « l’omniprésident »

Un artiste controversé

Ces affiches sont des copies de l’œuvre controversée du graffeur Lekto, avec une mention « agir ou subir » et une formule attribuée à Gandhi : « la désobéissance civile devient un devoir sacré quand l’État devient hors-la-loi ou corrompu ».

En juin 2022, l’artiste avait déjà caricaturé le chef de l’État en marionnette, dont les ficelles étaient tirées par l’économiste Jacques Attali. Selon son avocat, interrogé par France Bleu en juillet 2022, cette affiche relevait d’un acte « antisémite ». Le procès aura lieu le ...

Lire la suite sur LeJDD