Avoir été enfant unique me rend-il vraiment différent ?
"L’enfant unique est, au départ, malgré les apparences, un handicapé qui n’a pas les mêmes chances d’adaptation et de réussite que les autres." Il y a plus d’un demi-siècle, voilà ce qu’on pouvait lire dans le Dictionnaire de Psycho-pédagogie (Lafon, 1960). "Historiquement, les publications qui montrent l’enfant unique comme un problème se produisent à des périodes précises", détaille le psychologue Jean-Pierre Almodovar dans le texte Existe-t-il un syndrome de l’enfant unique ? Des périodes où l’intérêt national réclame une expansion démographique soutenue, que ce soit pour des raisons d’ordre militaire ou économique. […] On assiste alors à une intense propagande nataliste."
Ouf, l’enfant unique ne serait donc pas une sorte de mollusque qui aurait toutes les peines du monde à sortir de sa bien-aimée coquille, si rassurante qu’il s’y réfugierait à la moindre contrariété. Un enfant escargot en somme. Si j’ai tendance à baver en dormant, je ne me considère pas comme un escargot. Car oui, je partage ce point commun avec 10 % des Français : je suis enfant unique.
Pour la psychologue et psychothérapeute Emmanuelle Rigon (auteure de Comment survivre quand on est enfant unique et de Les Enfants hypersensibles), être enfant unique "fait que certains stades du développement psychologique sont traversés d’une manière spécifique. Avec, par exemple, l’absence de rivalité fraternelle : il n’y a pas de partage des parents. Or, la relation avec les parents est une matrice des relations ultérieures. (...)
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